Assemblée générale
    Déclaration
    Soudan
    Son Excellence
    Ali Osman Mohamed Taha
    Vice-président

    Résumé

    M. ALI OSMAN MOHAMED TAHA, Vice-Président du Soudan, a rappelé que l’Accord de paix global signé en 2005 vient de faire l’objet d’une réunion de haut niveau à l’ONU.  Il a dit souhaiter que « nos frères du Sud » puissent s’exprimer en toute liberté et que l’unité du pays soit le choix de tous les habitants.  Avant d’en venir à la situation au Darfour, il a engagé au respect des résultats du référendum.  Au Darfour, a-t-il dit, le Gouvernement a élaboré une nouvelle stratégie. 

    Cette stratégie, a-t-il expliqué, se fonde sur cinq piliers, à savoir la sécurité, la consolidation du développement, la réinstallation des personnes déplacées internes, la réconciliation nationale et la poursuite des négociations politiques.  La stratégie se base également sur le partenariat avec divers organismes internationaux et la participation citoyenne de la population.  Dans ce contexte, le Gouvernement entend améliorer ses relations avec le Tchad, a-t-il ajouté.

    Le Vice-Président n’a pas manqué de dénoncer « la politisation et la sélectivité » qui prédominent à la Cour pénale internationale (CPI), « instrument qui brise la volonté des peuples et qui cherche à leur imposer ses choix ».  Il a demandé au Conseil de sécurité de « retirer » le dossier du Darfour à la CPI et de le renvoyer au système judiciaire soudanais, « conformément » au droit international et au droit soudanais.  Après la signature de l’Accord de paix global, nous aurions espéré, a dit le Vice-Président, que la communauté internationale nous tende la main, en annulant, par exemple, notre dette.
     

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2010/AG11004.doc.htm

    Déclaration complète

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    Déclaration en arabe

    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Ali Osman Mohamed Taha (Vice-président), Soudan
    Photo ONU

    Sessions antérieures

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    Right of Reply (25 September 2010)

    First declaration:

    Speaking in exercise of the right of reply, the representative of Sudan said that the Assembly had listened in the morning’s meeting to the representative of the Netherlands, who said in his statement that “a person such President Al-Bashir, against whom there was an order of arrest, should not be allowed to move freely in countries that were parties to the ICC.” Accordingly, he wanted to tell the speaker from the Netherlands that Sudan’s delegation was surprised by such a statement, because it expressed an ignorance of the statute of the International Criminal Court. Sudan was not a party to the statute.



    The statement also showed a blatant ignorance of the principles of international law that even students in the first years knew. In that respect, he wished to refer to the Vienna Convention of treaties that stipulated that a State that was not party in an agreement was not bound by the provisions of said treaty. Further, following the visit of Sudan’s President to Kenya and Chad, the African Union had reaffirmed its commitment to all State parties to the Union and had praised the courageous stance of Kenya and Chad. Finally, such a statement by the representative from the Netherlands was interference in the internal affairs of his country. It was the right of any country to host whomever they wanted, and his delegation was still moved by memories of heinous colonialism that usurped the freedom and wealth of nations.

    Source: GA/11