Déclaration
Résumé
M. JEAN-PAUL ADAM, Ministre des affaires étrangères des Seychelles, a déclaré que son pays, qui a fait d’énormes progrès dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, était en train de concentrer tous ses efforts à ne pas perdre le terrain si chèrement acquis. « Les OMD sont-ils une fin en soi? » s’est demandé le représentant seychellois. Qu’arrivera-t-il après 2015, a-t-il ajouté, appelant dès maintenant à un débat sur les moyens dont disposeront les États Membres après cette date. M. Adam a rappelé que les petits États insulaires en développement à revenu moyen, dont fait partie la République des Seychelles, devaient affronter des problèmes spécifiques contre lesquels l’architecture du développement international n’a pas de solution. Il n’y a pas de financement fiable, a dit le Ministre, qui a proposé que le Secrétaire général commence une évaluation de l’efficacité de l’aide des Nations Unies aux petits États insulaires en développement afin d’améliorer le processus. Il y a urgence à adopter des moyens nouveaux et innovateurs pour financer le développement.
M. Adam a cité l’exemple des Seychelles, qui, sous la pression de crises diverses, a engagé de vastes réformes macroéconomiques et qui a également commencé à recevoir de nouveaux investissements étrangers directs en provenance du Golfe, de l’Afrique et de l’Asie. Cette dynamique Sud-Sud est souvent négligée, mais nous devons être pragmatiques, et nous devons agir, a-t-il ajouté. Le Ministre a enfin exprimé son inquiétude concernant la situation en Somalie, précisant que la piraterie avait coûté à l’économie de son pays des pertes équivalent à 4% de son produit intérieur brut. « Nous devons être prêts à aller au-delà de ce que nous avons déjà essayé », a-t-il conclu.
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