Déclaration
Résumé
M. TUILAEPA SAILELE MALIELEGAOI, Premier Ministre de Samoa, a regretté qu’en matière de changements climatiques, les intérêts nationaux prennent le pas sur la recherche d’une solution juste et globale de la question. Les États insulaires n’ont pas eux le luxe d’attendre, a-t-il fait observer. Ils sont en première ligne pour ce qui est de confronter l’impact destructeur des changements climatiques mais en dernière ligne pour ce qui est des responsabilités.
Les changements climatiques, a tenu à souligner le Premier Ministre, sont une question transversale qui menace le développement économique et social ainsi que la paix et la sécurité. Il a averti qu’un instrument juridique ne sera pas efficace sans l’adhésion de tous les États Membres des Nations Unies car, à ce jour, l’absence de solutions ne tient pas tant à l’inaction qu’au refus de certains pays de faire partie d’une action unie.
Le Premier Ministre a ironisé, en estimant que les promesses de fonds annoncées avec force publicité à Copenhague pour financer les efforts d’adaptation et d’atténuation sont devenues « le secret le mieux gardé ». Rien ne filtre sinon vaguement, a-t-il accusé, sur la manière dont ces promesses ont été honorées, dont les fonds ont été débloqués et auprès de qui.
Parlant de la future Conférence de Cancún, le Premier Ministre s’est voulu clair: « nous ne pouvons plus attendre pour prendre les décisions difficiles ». L’indécision, a-t-il prévenu, ne fait que multiplier, de manière disproportionnée, les risques pour les pays vulnérables.
Mercredi prochain, a rappelé le Premier Ministre, Samoa célébrera le 1er anniversaire du tsunami qui l’a dévastée. Les efforts de reconstruction et de relance économique avancent bien et cela n’aurait pas été possible sans la générosité des partenaires au développement de la communauté internationale, a souligné l’orateur.
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