Déclaration
Résumé
M. VITALY CHURKIN (Fédération de Russie) a parlé de la réforme de l’ONU, dont celle du maintien de la paix pour laquelle son pays a proposé de faire du Comité d’état-major, un organe plus actif pour assurer la prise en compte des points de vue militaires dans la décision du Conseil de sécurité. M. Churkin s’est aussi attardé sur les progrès en matière de désarmement nucléaire, sur la signature par son pays et les États-Unis du Traité de Prague, gage des changements positifs dans les rapports entre les deux pays.
Le représentant compte présenter, au cours de cette session, trois projets de résolution sur la transparence et les mesures de confiance dans les activités extra-atmosphériques, sur l’information et les télécommunications dans le contexte de la sécurité internationale et sur le lien entre la réduction des armes stratégiques et le nouveau cadre des relations stratégiques.
Soulignant qu’une adhésion universelle au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et la stricte mise en œuvre du Traité sont le seul moyen de consolider les régimes internationaux de non–prolifération, le représentant a estimé qu’il faut continuer à rechercher une solution au problème nucléaire iranien. L’Iran, a-t-il conseillé, doit assurer le niveau de transparence requis avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Le représentant a précisé qu’il ne voyait pas d’alternative raisonnable à un règlement politique et diplomatique du problème.
La Réunion des ministres des affaires étrangères des six pays, à New York, a contribué à consolider le désir commun d’assurer la reprise du dialogue le plus tôt possible, a rappelé le diplomate russe, en affirmant que les sanctions n’étaient pas un but en soi. « L’objectif du régime des sanctions mis en place par le Conseil de sécurité est de donner un signal à l’Iran sur la nécessité d’une pleine coopération avec l’AIEA et d’imprimer un élan au processus de négociation », a précisé le représentant.
Il s’est catégoriquement opposé à une situation où, en marge des efforts du Conseil, des sanctions unilatérales sont décidées, compromettant ainsi le fondement même des efforts conjoints. Le représentant a réitéré la proposition de son pays de conclure un traité sur la sécurité européenne et de tenir, à Moscou, une conférence internationale sur le Moyen-Orient qui porterait aussi sur les volets libanais et syrien. M. Churkin s’est d’ailleurs dit gravement préoccupé par la décision d’Israël de ne pas proroger le moratoire sur le gel des colonies.
Estimant ensuite que la stabilisation de l’Afghanistan et de la région ne peut intervenir sans une solution au problème de la drogue, le représentant a réitéré la proposition de son pays de créer des ceintures financières et sécuritaires le long des frontières afghanes. Il a conclu sur les situations au Soudan et en Somalie, ainsi que sur les OMD et la réforme du Conseil de sécurité qu’il a voulue « fondée sur un compromis et sur un consensus le plus large possible ».
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