Déclaration
Résumé
M. ALEXANDRU CUJBA (République de Moldova) a indiqué qu’après avoir présenté, cette année, son rapport volontaire à l’Examen ministériel annuel (EMA) du Conseil économique et social, la République de Moldova se soumettra, l’année prochaine, au Mécanisme d’examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme. Le pays, a-t-il ajouté, vient de déposer ses instruments de ratification de la Convention sur les droits des personnes handicapées alors que son Parlement est sur le point de ratifier le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI).
Évoquant la crise économique, il a déclaré qu’elle avait offert à son pays l’occasion de lancer de nouvelles réformes économiques, de bâtir des partenariats novateurs et de mobiliser toutes les parties prenantes, au niveau national, dans l’édification d’un système économique et social durable. Un tel système, a estimé le représentant, dépend d’un environnement sain. Il a remercié la communauté internationale pour son soutien lors des inondations qui ont frappé le pays l’été dernier et jugé que l’adoption d’un traité post-Kyoto était « plus vital que jamais ».
Appuyant la réforme des Nations Unies, il a réitéré la demande du Groupe des États d’Europe orientale de se voir octroyer un autre siège non permanent au Conseil de sécurité. Il a rappelé que son pays continue à être confronté au problème de la Transnistrie, « qui divise artificiellement la République de Moldova ». Le Gouvernement, a-t-il dit, continue de privilégier le dialogue, l’ouverture et le rétablissement de la confiance.
Il a appelé les partenaires de son pays à renforcer leur engagement et a jugé que la première mesure devrait être une reprise rapide et inconditionnelle des négociations officielles sous le format « 5+2 ». Il a ajouté que le Sommet de l’OSCE en fin d’année devrait apporter une perspective sur le règlement du conflit en Transnistrie et sur le retrait des forces étrangères du territoire de Moldova. Cela offrirait, a-t-il expliqué, le cadre nécessaire, entre autres, pour la transformation de la prétendue « opération de maintien de la paix » actuelle en une mission civile internationale dont le mandat serait fondé sur les normes internationales pertinentes. Le représentant a estimé qu’en l’occurrence, le Sommet de l’OSCE prévu pour cette année ouvrirait une perspective claire pour le règlement du conflit et le retrait des troupes étrangères.
Il a tenu à exprimer sa préoccupation face aux tentatives de certains, et en particulier des entités non étatiques, de donner un autre sens à l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) sur l’indépendance du Kosovo. Le droit international n’autorise pas les groupes ethniques, linguistiques ou religieux à faire sécession sans le consentement de l’État concerné. Chaque cas est unique est aucun ne devrait constituer un précédent. Il a conclu en soulignant l’importance qu’attache son pays au processus d’intégration à l’Union européenne.
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Sessions antérieures
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