Déclaration
    Président de l'Assemblée générale (clôture)
    Son Excellence
    Joseph Deiss
    Président de l'Assemblée générale

    Résumé

    Dans ses remarques finales, M. JOSEIPH DEISS, Président de l’Assemblée générale, a dressé un bilan du débat général « pour mieux progresser, ensemble, sur les sujets cruciaux pour notre bien-être commun ».  Frappé par la convergence des préoccupations exprimées par les États Membres, il s’est demandé pourquoi, dès lors, tant de situations dramatiques durent depuis si longtemps.  « Prenons-nous vraiment le temps de nous parler, chercher des solutions, des réconciliations? ».

    Il a appelé à mettre au second plan les intérêts nationaux pour rechercher des solutions consensuelles qui permettent d’avancer.  Évoquant « le message fort » du Sommet sur les OMD et sa réaffirmation de la détermination à tenir la promesse de 2000, le Président a estimé que ce qui compte maintenant, c’est que les paroles soient bien suivies d’actions.

    Résumant les thèmes abordés, il a estimé que la communauté internationale a encore beaucoup à faire pour que la mission première de maintien de la paix et de la sécurité qu’a l’ONU soit remplie.  Oserons-nous dépasser les blocages anciens, les prises de position maintes fois répétées et entamer en toute sincérité les réconciliations tant espérées?

    M. Deiss a dit son intention, au cours de cette session, en contribution à la préparation de la Conférence de Rio+20 en 2012, d’intensifier la discussion sur le développement durable et notamment sur la question de l’économie verte.

    Concernant le thème général de la gouvernance globale, proposé pour le débat général, il a souligné que si le G-20 est « une réalité incontournable », il est important d’articuler légitimité et efficacité.  Il faut améliorer les mécanismes d’information, de consultation et de coopération entre l’ONU et les autres acteurs de la gouvernance mondiale.  Le Président a dit son intention d’établir un dialogue informel avant et après les réunions du G-20 avec le Secrétaire général et le pays hôte du G-20.

    Un débat informel pourrait également explorer les voies pour construire un système de gouvernance global plus représentatif, inclusif et ouvert qui s’étende à la société civile et au secteur privé.  Si nous sommes d’accord sur l’importance de l’instrument que constitue l’ONU, est-ce que nous l’utilisons au mieux, s’est demandé le Président.  Ne devrions-nous pas plutôt agir de manière résolue pour adapter rapidement l’Organisation aux réalités actuelles?

    C’est en définitive à vous, les États Membres, de faire de l’ONU l’instrument fort qui puisse jouer un rôle central pour affronter les défis globaux et œuvrer pour le bien commun, a rappelé le Président.

    Souhaitant clore le débat général « sur une note plus personnelle », M. Deiss a avoué qu’il a parfois le sentiment que nous nous contentons de répéter des schémas de pensée éculés, de rechercher des succès de courte durée ou de nous complaire dans le statu quo.  Pour faire de vraies percées sur les grands projets liés à la gouvernance globale, la protection des droits de l’homme et la préservation de la planète, « il nous faut beaucoup de créativité et beaucoup de générosité », a-t-il lancé, avant de conclure: « N’ayons pas peur de notre propre courage ».
     

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2010/AG11006.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Joseph Deiss (Président de l'Assemblée générale), Président de l'Assemblée générale (clôture)
    Photo ONU

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