Déclaration
Résumé
M. MICHAEL T. SOMARE, Premier Ministre de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a estimé que l’engagement des États Membres à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) était sans équivoque, en dépit des résultats mitigés actuels. Comme d’autres pays en développement, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a connu des réussites en ce domaine, s’est-il félicité, avant de saluer les engagements à hauteur de 40 milliards de dollars décidés lors du dernier Sommet sur les OMD dans le but de réduire la pauvreté et d’améliorer la santé des femmes et des enfants. Après avoir présenté la stratégie de la Papouasie-Nouvelle-Guinée en matière d’OMD, le Premier Ministre a exhorté les partenaires donateurs à respecter les principes de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement et le Programme d’action d’Accra. L’engagement pris par les pays riches de consacrer 0,7% de leur produit intérieur brut (PIB) à l’aide publique au développement (APD) doit également être concrétisé, a-t-il aussi souhaité, en reconnaissant que la réalisation des OMD ne pouvait être le résultat d’une action unilatérale. Il s’agit, a-t-il dit, d’une entreprise commune unissant les États développés et les États en développement. C’est pourquoi, a-t-il souligné, son pays est-il déçu du fait que les pays développés accordent peu d’intérêt à l’Objectif no 8 relatif à la mise en place un partenariat mondial pour le développement.
Le Premier Ministre a d’autre part appelé la communauté internationale à faire davantage face aux conflits actuels que connaît le monde, et particulièrement en Afghanistan et en Iraq. Il a également salué les efforts déployés par les forces de maintien de la paix de l’ONU, avant d’annoncer que la Papouasie-Nouvelle-Guinée avait rempli les obligations internationales devant lui permettre de participer dorénavant aux opérations de maintien de la paix. Il a également appelé au renforcement de la coopération afin de répondre au fléau du terrorisme. « Mon gouvernement estime que les armes de destruction massive sont inutiles et doivent être éliminées », a par ailleurs poursuivi M. Somare, en apportant son soutien aux efforts menés en vue du renforcement des mécanismes qui soutiennent la non-prolifération. Il a enfin mis l’accent sur les effets négatifs des changements climatiques en affirmant que certains territoires de son pays étaient graduellement submergés par la montée des eaux. Il a appelé les partenaires des pays développés à faire preuve de grande responsabilité en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’assistance aux pays en développement, particulièrement les petits États insulaires en développement. M. Somare a conclu en appelant à une réforme de la composition et des méthodes de travail du Conseil de sécurité.
Déclaration complète
Lire la déclaration complète, en PDF.
Photo
Sessions antérieures
Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.