Déclaration
Résumé
M. JOHNSON TORIBIONG, Président de la République des Palaos, s’est dit heureux d’annoncer que son pays est parvenu à la réalisation de tous les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), cinq ans avant l’échéance de 2015. Fort de l’expérience de son pays, il a invité la communauté internationale à réorienter ses priorités et à faire de la biodiversité et du bien-être des écosystèmes la priorité de ces priorités. Si une question symbolise les menaces à la biodiversité, c’est bien celle des océans, a estimé le Président.
Nous ne pouvons accepter que « 73 millions de requins finissent chaque année dans un bol de soupe », s’est énervé le Président, en rappelant que son pays a créé le premier sanctuaire mondial pour ces poissons. Il s’est dit fier d’avoir signé avec le Président du Honduras une Déclaration commune appelant toutes les nations à arrêter la pêche non viable des requins dont la santé, d’après les scientifiques, est directement liée à celle du thon.
La pêche au thon, a expliqué M. Toribiong, est la principale activité maritime de pays comme le Palaos et pour en assurer la viabilité, les États parties à l’Accord de Nauru ont arrêté certaines mesures. Le Président a conclu en se félicitant, une nouvelle fois, de ce que l’Assemblée générale ait adopté, l’année dernière, une résolution sur les répercussions possibles des changements climatiques sur la sécurité. La multiplication des conflits et des déplacements dus aux phénomènes climatiques exigent une réponse urgente du Conseil de sécurité, a-t-il souligné. Il a conclu en saluant, entre autres, les Émirats arabes unis pour avoir convoqué un sommet « historique » entre la Ligue des États arabes et les petits États insulaires en développement (PEID).
Il n’a pas oublié de rappeler les dégâts causés à son pays pendant l’époque coloniale, en particulier l’exploitation effrénée du phosphate dans la riche île d’Angur. Il a appelé la communauté internationale à prendre des mesures appropriées pour panser cette « plaie historique ». Il a aussi appelé les pays concernés à faire enlever les explosifs qu’ils ont parsemés sur son territoire pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il a réservé son dernier mot à la question du développement économique, en arguant que plus que des dons, son pays a besoin d’investisseurs et d’entrepreneurs étrangers.
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