Déclaration
Résumé
M. ARVIN BOOLELL, Ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale, et du commerce international de Maurice, a exhorté la communauté internationale à simplifier l’accès des petits États insulaires en développement aux 30 milliards de dollars promis au Fonds vert de Copenhague pour le climat, et à plus long terme aux 100 milliards de dollars. Ces financements doivent être des dons et non des prêts, a insisté le Ministre.
Après avoir appelé à un document juridiquement contraignant à la prochaine Conférence de Cancún, le Ministre a rappelé que la dernière réunion sur la Stratégie de Maurice a souligné l’importance de reconnaître les petits États insulaires en développement comme une catégorie spéciale de pays et de leur réserver un traitement spécial par rapport à l’aide publique au développement et aux prêts concessionnels. Il a donc estimé que les critères de gradation fondés sur le PNB sont particulièrement injustes pour les PMA parce qu’ils ne tiennent pas compte de la vulnérabilité unique de ces pays.
Le Ministre a plaidé pour un nouveau paradigme du développement où les pays en développement feraient partie de la solution pour créer une économie mondiale plus dynamique et véritablement multipolaire. Venant à la question de la paix, il a appuyé l’initiative de la Coordination nationale des organisations de la société malgache d’organiser un dialogue national pour résoudre la crise. Maurice, a-t-il indiqué, a offert de contribuer à la mise en place d’un bureau de liaison de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour appuyer ce dialogue.
Il a aussi annoncé que Maurice va accueillir le mois prochain, la deuxième Conférence ministérielle sur la piraterie en collaboration avec l’Union européenne, la Commission de l’océan Indien qu’il préside actuellement et le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). Le Ministre a par ailleurs réaffirmé la souveraineté de Maurice sur l’archipel des Chagos, « illégalement séparé du territoire mauricien » par le Royaume-Uni, avant l’indépendance. Le Gouvernement de Maurice a donc décidé de ne pas reconnaître le statut de zone maritime protégée que le Royaume-Uni a conféré à l’archipel en avril dernier. Le Ministre a aussi réaffirmé la souveraineté de son pays sur l’île de Tromelin, avant d’indiquer que son pays et la France sont parvenus, plus tôt cette année, à un accord sur la cogestion de l’île et de ses zones maritimes sans préjudice de la souveraineté de Maurice.
Déclaration complète
Lire la déclaration complète, en PDF.
Photo
Sessions antérieures
Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.