Déclaration
Résumé
M. OSMAN MOHAMMED SALEH, Ministre des affaires étrangères de l’Érythrée, rappelant que son pays était engagé dans les efforts internationaux de paix, de sécurité, de justice et de protection de l’environnement, ainsi que dans les efforts régionaux pour garantir la paix, la sécurité, la stabilité, le développement et la coopération dans la corne de l’Afrique, a relevé que son pays travaillait étroitement avec le Soudan et les acteurs concernés en direction de l’Accord de paix global, dans la perspective du référendum en janvier 2011 et au-delà de cette échéance. Des relations de confiance et de coopération entre les parties, quel que soit l’issue du référendum, sont essentielles pour la paix et la stabilité de la région tout entière, a insisté le Ministre, enjoignant les parties à conclure un accord dès que possible sur les questions postréférendum. Il a aussi estimé qu’il fallait aider les protagonistes du conflit au Darfour à conclure un accord dans le cadre des négociations de Doha, qui doivent reprendre dans les prochains jours.
S’exprimant sur la Somalie, le Ministre a souligné qu’une solution militaire n’était pas possible, mais que des doutes subsistaient sur son alternative, à savoir un processus politique complet réalisé par le pays lui-même. Si celui-ci s’avère sans doute complexe et long, il n’en est pas moins réalisable, a-t-il défendu, exhortant les Nations Unies et les parties concernées à sensibiliser tous les Somaliens et à accorder une attention sérieuse et soutenue à ce processus politique. Le Ministre a, en outre, déploré que les Nations Unies continuent d’ignorer les conséquences graves de l’occupation par l’Éthiopie du territoire souverain d’Érythrée, huit ans après la décision de la Commission du tracé de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie et trois ans après que cette Commission eut déposé aux Nations Unies le tracé de cette frontière. « L’occupation illégale par l’Éthiopie et le silence des Nations Unies, qui signifie la poursuite du conflit, demandent un prix élevé aux populations d’Érythrée et d’Éthiopie, et compliquent la situation de la région », a-t-il relevé, avant de rappeler que l’Érythrée attendait une action responsable et urgente sur cette question.
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