Déclaration
    Cuba
    Son Excellence
    Bruno Rodríguez Parrilla
    Ministre des affaires étrangères

    Résumé

    M. BRUNO RODRÍGUEZ PARRILLA, Ministre des affaires étrangères de la République de Cuba, a tracé un parallèle entre les leçons de la Seconde Guerre mondiale et la volonté de préserver les générations futures du fléau de la guerre, d’une part, le constat actuel desdites générations qui ne voient que dégradation de l’environnement et menace nucléaire.  Il a dénoncé les « forces puissantes et influentes » aux États-Unis et en Israël qui préparent la scène pour une attaque contre la République islamique d’Iran alors que le Conseil de sécurité « cherche à étrangler l’économie iranienne » par des mesures unilatérales qui ont peut-être pour but d’empêcher l’attaque. 

    Mais « il s’agit d’une menace trop grave pour faire confiance à la capacité du Conseil de sécurité », a souligné le Ministre, rappelant que l’Iraq et l’Afghanistan ont montré que l’on ne doit pas confier à un ou quelques gouvernements la faculté de décider quand les démarches diplomatiques pour prévenir la guerre sont épuisées.  Il est urgent, a dit le Ministre, de réformer radicalement les Nations Unies et de rétablir les pouvoirs de l’Assemblée générale.  La manipulation autour de la non-prolifération nucléaire basée sur une politique de deux poids deux mesures et les intérêts d’un club de privilégiés ainsi que les tergiversations sur le droit des pays du Sud à l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire doivent cesser. 

    Il a, à ce titre, invité les États-Unis à ne plus s’opposer à la négociation d’accords contraignants pour libérer le monde de la menace nucléaire.  Abordant la question des changements climatiques, il a voulu que les intérêts mesquins et les prétendus agendas serrés ne l’emportent pas sur la nécessité d’adopter des accords contraignants à la Conférence de Cancún.  Il a appelé à des objectifs plus ambitieux de la part des pays développés, principaux responsables du réchauffement climatique. 

    S’adressant aux États-Unis, le Ministre s’est dit convaincu que le développement de liens basés sur le droit international et les principes des Nations Unies permettra aux deux pays de gérer un grand nombre de leurs différends et d’en régler d’autres.  Il a noté que la demande de dialogue et d’agenda, présentée en juillet 2009 au Président des États-Unis, M. Barack Obama, n’avait pas reçu de réponse.  Aucune modification n’a été opérée au cours de ces deux dernières années dans la politique de blocus contre Cuba, a aussi dénoncé le Ministre.  « Il est profondément immoral que les États-Unis inscrivent Cuba de manière arbitraire dans la liste illégitime des États qui soutiennent le terrorisme international », a souligné le Ministre, qui a estimé que le Président américain a encore une chance de faire une « rectification historique » du « génocide politique » qui dure depuis 50 ans.

     

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2010/AG11004.doc.htm

    Déclaration complète

    Lire la déclaration complète, en PDF.

    Déclaration en anglais

    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Bruno Rodríguez Parrilla (Ministre des affaires étrangères), Cuba
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.

    Right of Reply (28 September 2010)

    First declaration:

    A representative of CUBA said Sweden felt it could reserve the right to judge other countries, particularly the poor and underdeveloped countries of the global South, with regard to human rights.  Sweden’s representative had spoken “like a judge delivering his verdict, and then left”, despite the fact that he had been asked to stay in order to hear Cuba’s right of reply.  With what right or mortality could Sweden judge others, he asked?  Who said he could give Cubans lessons when it came to human rights, a topic which Cubans were deeply proud of?

    As the international community already knew, Sweden had in the past authorized secret, illegal Central Intelligence Agency (CIA) flights over its territory.  That action, a “dark episode” for Sweden, had yet to be clarified.  When asked about the situation, Sweden had replied that it had been investigating it for several years.  Cuba, however, believed Sweden was trying to hide the issue.  Briefly drawing attention the issues of prostitution and sexual violence against women and girls in Sweden, he asked for an answer as to when the investigation on the secret, illegal CIA flights would be concluded.  Furthermore, when would Sweden condemn the double standard and political manipulation within such a noble topic as human rights?  How long would it continue to deceive the Assembly, he asked?

    Source: GA/11