Déclaration
Résumé
M. STEPHEN HARPER, Premier Ministre du Canada, a déclaré que son pays, en tant que Membre fondateur de l’ONU et septième contributeur à son financement, avait toujours été un participant fiable aux initiatives prises par l’ONU. En Afghanistan, les efforts militaires du Canada vont de pair avec les programmes de reconstruction et de développement, a-t-il dit. Il a précisé que son pays soutenait en particulier les programmes qui, comme le barrage Dhala, présentaient des avantages économiques durables. Il a dit que le Canada s’engageait à doubler son aide à l’Afrique et était en même temps sur la bonne voie pour doubler d’ici à mars 2011 son aide au développement dans le monde. L’an dernier, lors du Sommet du G-8 à L’Aquila, en Italie, a-t-il ajouté, le Canada a été parmi les premiers à doubler l’aide destinée au développement agricole. Pendant la crise économique, il a agi, de concert avec les partenaires du G-20, pour augmenter la capacité de prêt des organisations telles que la Banque interaméricaine de développement (BID) et la Banque africaine de développement (BAD). Il a également mis l’accent sur l’intervention du Canada en Haïti avant et après le tremblement de terre, en précisant que son pays avait pris l’engagement, à long terme, d’aider les Haïtiens à reconstruire leur pays. Rappelant que le Canada était candidat à un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité, il a précisé que si son pays était élu, il continuerait de faire avancer ces idéaux comme il s’est toujours efforcé de mettre en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité.
Par ailleurs, M. Harper a déclaré que le Canada avait saisi l’occasion de sa présidence du G-8 pour tendre la main aux dirigeants d’Afrique et des Amériques et faire adopter l’Initiative de Muskoka sur la santé des mères et des enfants. De même, a-t-il dit, a été annoncé il y a deux jours que les contribuables canadiens procéderaient à une reconstitution renforcée du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Il a souligné que la récession mondiale de ces deux dernières années avait rappelé que dans un monde qui se rétrécit, « nous voyageons tous dans un même bateau et pas en solitaire ». C’est pourquoi, il a rappelé que les nations qui ne se souciaient guère des effets de leurs choix économiques sur les autres, pouvaient nuire non seulement à leurs partenaires commerciaux, mais aussi à elles-mêmes. Reconnaître cela, a-t-il dit, c’est comprendre la nécessité d’une souveraineté éclairée, et l’idée que ce qui est bon pour les autres pourrait bien être le moyen de satisfaire ses propres intérêts.
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