Déclaration
Résumé
M. Antonio Pedro Monteiro Lima, Ambassadeur et Représentant Permanent de la République du Cap-Vert, a insisté sur les changements climatiques, estimant que le temps n’est plus à la tergiversation pour diminuer de façon conséquente les émissions de gaz à effet de serre, freiner le réchauffement de la planète et éviter une montée du niveau des mers qui menace les petits États insulaires. Il a souligné que le Cap-Vert, en tant qu’État sahélien, est confronté à la sécheresse, à la désertification et au manque d’eau. Dans ce contexte, une économie verte et une agriculture durable est indispensable pour répondre à la crise alimentaire, liée aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles, qui menace en particulier l’Afrique et les petits États insulaires. Le financement constitue un facteur clef, a-t-il poursuivi, avec l’aide apportée aux pays les plus vulnérables par les pays développés et des grands pays émergents. Il a mentionné la signature, il y a quelques jours, d’un accord entre la Norvège et six pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest pour mieux protéger leur littoral.
S’agissant des OMD, le Représentant a mis en avant l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme comme moteur du développement. Malgré les avancées réalisées au Cap-Vert, de grands défis demeurent, a-t-il ajouté. Le Gouvernement du Cap-Vert comporte huit femmes parmi les 14 ministres. La parité a été atteinte dans l’éducation primaire et secondaire. La santé materno-infantile a progressé. Cependant, une femme sur quatre souffre de violence domestique. Les femmes sont plus touchées par le chômage et par la pauvreté. Face à ces défis, le Cap-Vert a lancé plusieurs programmes en collaboration avec ONU-Femmes. Le représentant s’est aussi félicité de la progression de son pays, depuis son indépendance, il y a 35 ans, dans l’indice de développement humain; le Cap-Vert faisant désormais partie des pays à revenu intermédiaire.
En plein débat sur la gouvernance globale, M. Monteiro Lima a réaffirmé le rôle central de l’ONU dans la résolution des conflits. Il a mis l’accent sur l’importance des pourparlers de paix entre la Palestine et Israël, en demandant la fin des hostilités, l’arrêt de la colonisation dans les Territoires occupés, le démantèlement du mur et la fin du blocus. Il a aussi demandé la fin du blocus américain sur Cuba. Face aux défis du monde contemporain, une réforme des Nations Unies est essentielle pour « simplifier une certaine bureaucratie onusienne », a-t-il conclu.
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