Déclaration
Résumé
M. WINSTON BALDWIN SPENCER, Premier Ministre d’Antigua-et-Barbuda, a d’abord souligné que l’ONU est la seule organisation ayant la légitimité et la structure opérationnelle capable de créer le consensus économique et politique nécessaire pour affronter les problèmes actuels du monde. Il a regretté qu’à ce jour, l’action la plus remarquable contre le changement climatique ait été la multiplication des promesses de contributions financières et de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Las d’attendre, Antigua-et-Barbuda, a annoncé le Premier Ministre, a pris la décision de réduire son niveau d’émission de 25% d’ici à 2020, date à laquelle le pays aura une « économie verte ».
Après s’être attardé sur les efforts d’intégration régionale de l’Amérique latine et des Caraïbes, le Premier Ministre a souligné qu’il s’agisse de stratégie politique ou de manœuvre économique, « l’étranglement » de Cuba est tout simplement « injustifiable ». Il a aussi plaidé pour le retour « sans condition » de l’ancien Président Zelaya à la tête du Honduras.
Le Premier Ministre a ensuite dénoncé le « jeu » qui se poursuit à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) malgré plusieurs jugements favorables à son pays. Il a donc appelé les États-Unis à travailler rapidement avec son gouvernement pour régler la question. De nombreux pays à revenu intermédiaire, a-t-il poursuivi, ont besoin de programmes d’allègement de la dette. Le service de la dette qu’ils sont obligés de payer dépasse bien souvent leur PNB, a souligné le Premier Ministre.
Soulignant la chute substantielle des revenus et le grave démembrement économique dont son pays souffre depuis les crises économique et financière, le Premier Ministre demande au G-7, au G-20, au FMI et à la Banque mondiale de donner une suite favorable aux nouveaux Accords d’emprunt (NAB).
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