Déclaration
Résumé
M. GEORGE REBELO CHICOTI, Secrétaire d’État aux relations extérieures de la République d’Angola, a rappelé que les forces armées de son pays étaient un facteur de stabilité non seulement pour l’Angola mais aussi pour l’Afrique centrale et australe. L’Angola fait partie du mécanisme d’alerte avancée de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), et est actuellement engagé dans la recherche d’une solution à la crise en Guinée équatoriale en étroite coopération avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). « C’est donc avec un grand étonnement que nous avons appris l’évocation de la participation présumée des Forces armées angolaises dans des violations des droits de l’homme commises dans la République démocratique du Congo (RDC), dans un rapport destiné à être diffusé comme document de la Haut-Commissaire aux droits de l’homme », a dit M. Chicoti. Ce document, a continué le représentant, a été produit à l’initiative d’une agence du Secrétariat des Nations Unies sans mandat spécifique du Secrétaire général ou des États Membres.
L’Angola, a rappelé M. Chicoti, est intervenu en RDC sous un mandat de la SADC à la demande du Gouvernement de la RDC. Cette intervention a contribué à arrêter l’effusion de sang et à sauver des millions de vies, a-t-il déclaré. « L’Angola rejette avec véhémence cette suggestion (…) et met en doute les motivations derrière elle », a-t-il dit, ajoutant que les forces angolaises continueraient de se conduire de façon responsable en conformité avec les normes internationales et le respect scrupuleux des droits de l’homme. Le Secrétaire d’État a d’autre part exprimé son soutien à la reprise des pourparlers de paix au Moyen-Orient et s’est élevé contre le blocus américain contre Cuba. S’agissant de la question du Sahara occidental, l’Angola note avec inquiétude que les progrès répondant aux atteintes des peuples de cette région n’ont pas eu lieu, a-t-il dit. Pour sa part, après trois décennies de guerre et d’instabilité politique, l’Angola est en train de commencer un nouveau cycle caractérisé par l’adoption d’une nouvelle constitution qui établit finalement l’État démocratique et l’autorité de la loi, a conclu M. Chicoti.
Déclaration complète
Lire la déclaration complète, en PDF.
Photo
Sessions antérieures
Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.