Déclaration
Résumé
M. RAMDIEN SARDJOE, Vice-Président du Suriname, a plaidé pour un multilatéralisme effectif rendant « indispensable » que l’ONU continue sa réforme. « Cette réforme devrait inclure celle du Conseil de sécurité pour le rendre plus efficace et plus responsable face aux défis du monde. L’urgence qu’implique la menace climatique, a-t-il estimé, rend nécessaire un engagement aussi fort que dans des domaines tels que les droits de l’homme, le maintien de la paix ou la lutte contre le terrorisme international.
Le Vice-Président a dit espérer un accord à Copenhague, en ajoutant que les pays historiquement responsables des émissions de masse devraient prendre la tête du mouvement », et a assuré que le Suriname, en tant que pays à haute forêt et à faible déforestation continuerait ses efforts pour exploiter ses forêts de manière durable.
Il a attiré l’attention de l’Assemblée sur le rapport du groupe de travail sur le financement provisoire de la réduction des émissions dues à la déforestation. Le rapport estime, a-t-il rappelé, qu’une somme de 15 à 25 milliards de dollars, pour la période allant de 2010 à 2015, permettrait une réduction de 25% des taux de déforestation annuels d’ici à 2015.
Le Vice-Président a insisté sur le rôle important de l’éducation pour le développement. Une coopération internationale accrue vers la création de meilleurs systèmes éducatifs aidera les pays en développement à progresser plus rapidement sur la voie des Objectifs du Millénaire pour le développement », a souligné le Vice-Président.
Il a conclu son intervention par la question des droits de l’homme. S’agissant du « crime international suprême », à savoir le crime d’agression, le Vice-Président a émis l’espoir de voir rapidement une décision sur les éléments constitutifs de ce crime. Il a dit attendre beaucoup de la prochaine Conférence d’examen du statut de la Cour pénale internationale qui doit se tenir en Ouganda, l’année prochaine.
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