Déclaration
Résumé
M. RONALD JEAN JUMEAU (Seychelles) a expliqué que la vulnérabilité de son pays, peuplé seulement de 85 000 habitants, est encore plus prononcée aujourd’hui, dans une période marquée par la crise économique et financière entres autres, et les effets destructeurs des changements climatiques. « Nous sommes conscients que les solutions à nos problèmes ne reposent pas uniquement entre nos mains », a poursuivi le représentant, qui a appelé l’ensemble des nations à tenir compte de leur responsabilité commune.
M. Jumeau a par ailleurs décrit les mesures prises par les Seychelles pour faire face aux difficultés nées des crises actuelles et améliorer leur situation économique, notamment les arrangements conclus avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale qui sont un exemple de responsabilité partagée. Il est, selon lui, du devoir de l’Assemblée générale d’user de ce principe de responsabilité partagée, pour apporter des réponses aux problèmes planétaires.
Les Seychelles, qui sont en outre directement touchées par la piraterie, constatent avec satisfaction l’engagement de plusieurs États à combattre ce fléau dans l’océan Indien. M. Jumeau a ensuite appelé la communauté internationale à prendre des mesures précises en ce sens, comme celles de s’attaquer aux racines du problème en Somalie, d’améliorer les échanges d’informations entre les États de la région et de renforcer les moyens militaires dans la région.
La protection de l’environnement est, pour les Seychelles, qui sont un petit État insulaire en développement, une obligation économique et une question de survie, a par ailleurs affirmé le représentant. En ce sens, la lutte contre les changements climatiques est pour les Seychelles une bataille pour la survie, a-t-il soutenu, en appelant à une réponse urgente cohérente et effective face aux effets déjà visibles de ces changements climatiques. Il a conclu en réitérant la volonté de l’Alliance des petits États insulaires, dont son pays est membre, de voir les participants à la prochaine Conférence de Copenhague sur les changements climatiques, accorder un intérêt à ce qu’ils considèrent comme impérieux pour leur survie, notamment, la réduction des émissions de gaz à effet de serre à plus de 85 % aux environs de 2050.
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