Déclaration
Résumé
M. FRADIQUE BANDEIRA MELO DE MENEZES, Président de Sao Tomé-et-Principe, a estimé que le plus grand défi à l’heure actuelle est d’assurer l’avenir de la planète, pas seulement d’un point de vue économique mais aussi du point écologique. Il a indiqué que le niveau de la mer provoque déjà l’érosion de côtes de son pays. Le temps joue contre nous et nous ne pouvons continuer à ignorer ces problèmes écologiques et à ne pas appliquer le Protocole de Kyoto, a-t-il averti, ajoutant que ce n’est pas un problème des pays en développement contre les pays développés.
Le Président a souhaité le succès des négociations en prévision de la Conférence de Copenhague. Nous espérons que les objectifs de 2020 pourront être formalisés lors de ce sommet, a-t-il dit. Il a ensuite appelé à réformer le système des Nations Unies, de toute urgence. Les objectifs de paix et de sécurité, combinés au développement économique, ne peuvent être réalisés que grâce à des efforts multilatéraux, a-t-il souligné. Seuls ces efforts, basés sur le droit international, peuvent garantir la sécurité alimentaire et énergétique, la disparition des maladies infectieuses et des solutions aux problèmes des réfugiés dans le monde. Mais, selon le Président, on ne peut réussir dans cette voie qu’avec une ONU plus égalitaire et plus solidaire, ce qui est aussi valable pour d’autres organisations internationales.
Abordant la question de la réforme du Conseil de sécurité, le Président a demandé qu’une plus grande justice soit faite à l’Afrique pour qu’elle soit représentée et prenne part aux grandes décisions, soutenant ainsi la proposition de l’Union africaine. Sao Tomé-et-Principe fait preuve de détermination dans ses efforts en vue d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, en particulier en matière d’éducation et de santé, a ensuite expliqué le Président.
Il a exprimé sa satisfaction de voir se réchauffer les relations entre la Chine et la République de Chine à Taïwan, espérant voir celle-ci participer davantage aux travaux des Nations Unies et se réjouissant qu’elle soit maintenant observateur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il s’est, en revanche, dit déçu du peu de progrès en ce qui concerne la levée du blocus dont Cuba est victime.
Pour conclure, le Président a appelé à une plus grande coopération entre les pays développés et ceux en développement, entre les donateurs et les bénéficiaires de l’aide internationale. Il a aussi souhaité que les communautés rurales, les enseignants, le personnel de santé, les agriculteurs et les pêcheurs soient davantage consultés sur les programmes de développement.
Déclaration complète
Lire la déclaration complète, en PDF.
Photo
Sessions antérieures
Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.