Déclaration
Résumé
Mme ANTONELLA MULARONI, Ministre des affaires étrangères de Saint-Marin, a exprimé devant la soixante-quatrième Assemblée générale des Nations Unies la position de son pays quant à la réforme des institutions de l’ONU. Pour sa délégation, « la revitalisation de l’Assemblée générale est une réforme politique nécessaire pour réaffirmer son rôle en tant qu’organe le plus représentatif des Nations Unies ainsi que le rôle et le leadership de son Président ». La Ministre a estimé également que « le but de la réforme devrait être de rendre le Conseil de sécurité plus démocratique, plus transparent, plus efficace, plus responsable et représentatif, de restaurer l’équilibre entre le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale et de renforcer sa coopération avec le Secrétariat de l’ONU ». Il convient, a-t-elle dit, d’« éviter le risque que le Conseil de sécurité soit perçu comme un organe qui fonctionne indépendamment au sein des Nations Unies ».
Saint-Marin, a souligné sa Ministre des affaires étrangères, plaide pour un renforcement du rôle de l’ONU dans la gestion du système mondial de gouvernance, et le processus de réforme des Nations Unies doit viser à atteindre cet objectif. Le monde d’aujourd’hui, a-t-elle fait observer, est marqué par des différences majeures en termes de pouvoir, de richesses, de revenus, et par des conflits ethniques et interreligieux.
Mme Macaroni a souligné que la pauvreté, la faim, les maladies et le sous-développement continuent d’affecter l’ensemble de la planète en dépit des efforts entrepris et des engagements pris par la communauté internationale. « Saint-Marin salue les efforts et les succès de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ces 60 dernières années », a-t-elle ajouté. La Ministre s’est félicitée par ailleurs de la tenue de la Conférence de l’ONU sur la crise financière et économique et a appuyé l’adoption de son document final, qui est le résultat de longues et complexes négociations.
En matière de droits de l’homme, la Ministre des affaires étrangères de Saint-Marin a rappelé que « 9,2 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans meurent chaque année de causes qui sont largement évitables et plus de 100 millions d’enfants en âge d’être scolarisés n’ont pas accès à l’éducation ». Elle a également insisté sur les cas d’enfants victimes d’agressions sexuelles, de ceux qui sont utilisés par les forces armées ou groupes armés comme soldats ou esclaves sexuels.
Avant de conclure, Mme Macaroni a souligné l’importance de la Convention sur les armes à sous-munitions pour protéger les civils lors des conflits. Elle a émis l’espoir que cette Convention entrera rapidement en vigueur et appelle les États qui ne l’ont pas encore ratifiée à le faire.
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