Déclaration
Résumé
M. TUILA’EPA LUPESOLIAI SAILELE MALIELEGAOI, Premier Ministre de Samoa, a déclaré que « les changements climatiques ne sont pas un phénomène à venir et ils ne sont pas un problème qui touche uniquement les petits États insulaires en développement. C’est pourquoi, la conclusion d’un accord à Copenhague devant établir un régime juridique sur les changements climatiques après 2012, qui exige une nouvelle forme de coopération et une vision plus large, est cruciale ». Tout en convenant de la légitimité de la « responsabilité historique », le Premier Ministre a estimé qu’il ne faudrait pas laisser ce concept affecter la prise de décisions. Ce serait là une grave erreur, a affirmé M. Malielegaoi, qui a estimé que l’accord de Copenhague sur les changements climatiques serait un test de la solidarité multilatérale. Les tactiques des blâmes, d’attendre pour suivre, mais de refuser de tracer la voie ne sont plus des options, car aucun État ne peut gagner à lui seul la lutte contre les changements climatiques, a-t-il affirmé.
Le Premier Ministre a ensuite expliqué que le coût des mesures d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques serait très lourd. « Nous ne devons pas cependant être découragés et c’est pourquoi, nous devons déployer tous les efforts possibles pour bâtir notre résistance. » Il a évoqué, à titre d’exemple, le programme de routes d’accès aux plantations qui facilitent la réinstallation et contribuent à une meilleure production agricole.
Passant ensuite à la crise économique, le Premier Ministre a indiqué que son pays avait besoin d’un « appui financier direct » afin d’assurer ses dépenses, tout en lui permettant de rééquilibrer ses finances et de relancer l’économie. Il a par ailleurs affirmé que son pays, qui devrait être rayé de la liste des pays les moins avancés en 2010, devrait être maintenu dans la période de transition plus longtemps en raison de la situation imprévisible créée par la crise financière. Il a également expliqué que son pays accordait une attention particulière à l’établissement de partenariats durables pour le développement. Cela dit, a-t-il ajouté, certains donateurs prennent leur temps pour réagir ou ne se manifestent pas, ce qui est une grave source de préoccupations. Il s’est également interrogé sur le fait que, malgré la relative stabilité que connaît la région du Pacifique, les donateurs n’appuyaient pas les efforts des pays de la région pour le développement. Le Premier Ministre a réaffirmé l’appui de Samoa en faveur de l’entrée en vigueur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE). M. Malielegaoi a également appuyé l’élargissement de la composition du Conseil de sécurité, estimant notamment que le Japon devrait pouvoir y occuper un siège de membre permanent.
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