Assemblée générale
Déclaration
Saint-Kitts-et-Nevis
Son Excellence
Denzil Douglas
Premier Ministre

Résumé

M. DENZIL DOUGLAS, Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères de Saint-Kitts-et-Nevis, a tout d’abord dénoncé les conséquences que subissent les petits États à l’occasion de crises dont ils ne sont pas à l’origine.  « Dans le cas des changements climatiques, a-t-il dit, nous sommes abandonnés à nous-mêmes pour trouver des solutions.  La crise doit nous apprendre que le partenariat et la coopération internationale sont aujourd’hui plus que nécessaires. »  Les nouvelles mesures qui seront prises à l’avenir devront faire en sorte que les gouvernements et les institutions travaillent ensemble pour établir les règles et les structures de régulation, a-t-il dit.

Invitant l’Assemblée générale à tenir compte de la situation particulière des petits États insulaires en développement à faibles revenus et lourdement endettés, le Premier Ministre a insisté sur le besoin de réformer le système économique et financier mondial.  La crise économique et financière mondiale souligne l’urgence de la restructuration du système international, a-t-il plaidé.  Le Premier Ministre a également appelé à la suppression de la dette.  Son pays, a-t-il dit, souhaite que réforme des institutions financières internationales permettra de mettre en place un véritable plan pour la réduction de la dette.  Lorsque de grandes crises se produisent, les petits États vulnérables doivent payer le prix fort, a-t-il argumenté.

S’agissant de la question des changements climatiques, le Premier Ministre a souhaité l’adoption d’une nouvelle approche qui soit axée sur l’action, ajoutant que son pays entend y contribuer activement.  Il a souhaité que les petits États insulaires en développement bénéficient d’une aide financière pour mettre en œuvre les initiatives prises en matière de changements climatiques.  Abordant les questions de sécurité, il a relevé que le coût humain, social et financier de la violence, y compris des maladies non transmissibles et du VIH/sida est élevé.  Il a invité les États Membres à se pencher sur ces questions à la soixante-cinquième session de l’Assemblée générale.  S’exprimant toujours dans le cadre de la sécurité, il a évoqué le problème de la criminalité transnationale organisée qui sévit dans sa région.  Pour ce faire, il a demandé la réouverture dans la région des Caraïbes de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans le but d’aborder ce problème par le biais d’une approche multilatérale.  Concernant le VIH/sida, le Premier Ministre a fait part des mesures prises par son pays dans le cadre de la lutte contre la pandémie, notamment au sein du Partenariat Pan-Caribéen (PANCAP).  Il a souligné la nécessité pour la communauté internationale de concilier l’objectif de fourniture de médicaments à ceux qui en ont besoin avec les subventions dont bénéficient les entreprises pharmaceutiques pour la recherche et la fabrication de ces médicaments sans causer de préjudice aux pays en développement comme le sien, a-t-il conclu.
 

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