Déclaration
Résumé
M. SAMUEL T. ABAL, Ministre des affaires étrangères, du commerce et de l’immigration de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a rappelé que, le 16 septembre dernier, son pays avait célébré le trente-quatrième anniversaire de son indépendance qui coïncidait avec celui de 34 ans de démocratie constitutionnelle ininterrompue. Rappelant que les Nations Unies devaient rester le forum par excellence de tous les pays du monde, le Ministre a souligné qu’elles devaient également permettre de faire face aux défis posés par les changements climatiques et le réchauffement de la planète, les crises alimentaire et financière, de même qu’aux menaces posées par la pandémie de VIH/sida, la grippe aviaire, le paludisme, la tuberculose, le choléra, etc. De plus, a-t-il poursuivi, ensemble, la communauté internationale doit atteindre le Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Évoquant la crise financière internationale, le Ministre a dit espérer une réforme des institutions financières internationales afin de refléter les réalités économiques actuelles. Sur l’enjeu des réformes en cours à l’ONU, il s’est félicité des succès enregistrés dans les débats autour du concept de la « responsabilité de protéger ». Il a exprimé son soutien en faveur de la réforme du Conseil de sécurité et s’est dit encouragé par les négociations en cours sur ce sujet au sein de l’Assemblée générale. M. Abal a, en outre, salué la création d’un poste de sous-secrétaire général à l’égalité des sexes.
Abordant les questions régionales, M. Abal a souhaité que la crise à Fidji soit résolue de manière pacifique et négociée. Il a souligné l’importance de diverses institutions existantes dans la région. Les OMD, a-t-il par ailleurs précisé, font partie de la stratégie de développement de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il a fait état de divers efforts visant à les réaliser.
Les changements climatiques sont devenus, selon M. Abal, une des grandes crises à laquelle l’humanité est confrontée. Ils ont des conséquences pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a-t-il poursuivi. Le Ministre a souhaité que les émissions de gaz à effet de serre connaissent leur pic en 2015 et qu’elles diminuent ensuite de manière significative. Il s’est inquiété des conséquences de la déforestation et de la dégradation des forêts. Le Ministre a également souhaité le succès de la Conférence de Copenhague prévue en décembre prochain. Cependant, a-t-il noté, les pays développés devront assumer de plus grandes responsabilités afin que Copenhague soit un succès. Ils devront réduire leurs émissions, financer le transfert de technologie vers d’autres pays afin que ceux-ci puissent, à leur tour, contribuer efficacement à la lutte contre les changements climatiques. Afin que Copenhague réussisse, a poursuivi M. Abal, nous avons besoin d’un « grand accord financier impliquant tous les États. Autrement, Copenhague sera un échec ». Pour ce faire, a conclu le Ministre, nous avons besoin de « volonté politique ».
Déclaration complète
Lire la déclaration complète, en PDF.
Photo
Sessions antérieures
Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.