Déclaration
Résumé
M. EMANUEL MORI, Président des États fédérés de Micronésie, a félicité l’Assemblée générale pour l’adoption, en juin dernier, de la résolution 63/281 sur les changements climatiques et ses impacts sur la sécurité. Il a noté qu’elle a été rendue possible par les efforts collectifs de tous les pays et les a appelés à afficher la même unité à Copenhague.
Rappelant le caractère historique de cette résolution, M. Mori a estimé que les changements climatiques représentent l’enjeu central du monde d’aujourd’hui. Il a rappelé la mobilisation internationale, il y a un an, pour faire face à la crise économique mondiale et a souhaité qu’elle soit de nouveau là, face aux défis des changements climatiques.
M. Mori a relevé que pour son pays tout comme pour les autres îles du Pacifique, la question des changements climatiques est un enjeu de survie, tant pour les peuples, pour les cultures que pour les nations. La Micronésie subit d’ores et déjà les effets de ce phénomène: le niveau de la mer monte, les phénomènes climatiques sont plus changeants et les catastrophes naturelles plus fréquentes et plus intenses. « Que se passerait-il si la fonte des glaces de l’Arctique atteignait le seuil critique? », a-t-il demandé, en répondant « la Micronésie et tous les petits États insulaires disparaitraient ». Ce seront ensuite les villes côtières du monde entier qui seraient touchées, y compris Manhattan, a-t-il prévenu.
M. Mori a fait état des actions prises par son pays pour lutter contre les effets des changements climatiques. Il a évoqué la mise en place du plan de développement pour lequel il a dit qu’il avait besoin du soutien des Nations Unies et de la communauté internationale. Dans ce contexte, le Président a noté la difficulté pour la Micronésie de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
À quelques mois du Sommet de Copenhague, il a estimé que la conclusion d’un accord ne sera pas facile, mais « nous ne devons pas échouer ». En tant que membre de l’Alliance des petits États insulaires, la Micronésie, a dit son Président, soutient un accord commun fort. « Discourir ne nous coûte rien, seules les actions comptent. Allons tous à Copenhague et signons cet accord », a-t-il conclu.
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