Déclaration
Résumé
M. BINGU WA MUTHARIKA, Président du Malawi, a débuté son intervention en affirmant qu’il était impératif que les pays en développement aient une voix au chapitre des questions qui les concernent. Pour cela, a-t-il déclaré, le Conseil de sécurité doit s’ouvrir à l’Afrique mais aussi à l’Asie, à l’Amérique latine et au Moyen-Orient pour que ces régions y soient dûment représentées.
Les superpuissances ne peuvent continuer à avoir le monopole de l’ONU et les pays en développement à être des observateurs sur les questions qui les concernent, a-t-il insisté. Abordant les questions de sécurité alimentaire, le Président du Malawi a estimé que les crises alimentaires menaçaient les fondations mêmes de la démocratie et de la bonne gouvernance.
Le monde, a-t-il plaidé, doit trouver un système de production qui garantisse à tous des produits agricoles à des prix acceptables. Il a réitéré sa confiance dans la capacité des Nations Unies à jouer un rôle majeur dans la réalisation de cet objectif. Il a notamment proposé le concours de son pays, en la matière.
S’agissant des questions climatiques inscrites à l’ordre du Sommet de Copenhague, le Président a estimé qu’il était temps d’agir et de trouver des solutions adéquates aux problèmes de déforestation, de dégradation de l’environnement et de productivité agricole. Pourquoi le reste du monde continue-t-il de marginaliser l’Afrique, a-t-il demandé à propos du Cycle de Doha.
Il a dénoncé l’attitude des pays industrialisés qui adoptent des pratiques protectionnistes contre les biens et produits manufacturés africains, alors qu’ils appellent, dans le même temps, à la libéralisation des marchés. Le Malawi, a-t-il dit, a proposé un système économique mondial juste qui garantit le développement économique de l’Afrique et du reste du monde. Cela sera possible, s’est-il dit convaincu, si les pays du G-8 consentent à engager un dialogue sincère sur les problèmes du monde.
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