Déclaration
Résumé
M. ANTONIO PEDRO MONTEIRO LIMA (Cap-Vert) a débuté son propos en exprimant la profonde émotion ressentie par sa délégation après les événements qui se sont produits hier en Guinée. Des soldats, a-t-il dit, ont ouvert le feu sur des civils. Il a condamné sans équivoque « cet acte odieux qui entache tout un continent ». Il a ensuite déclaré que, comme beaucoup de pays d’Afrique, le Cap-Vert était confronté à la question du crime organisé. Avec les autres pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les Nations Unies, a-t-il poursuivi, nous sommes en train de mettre nos moyens en commun pour affronter ce défi. Nous allons continuer à accorder une attention particulière à cette menace, a-t-il souligné. Appelant au lancement d’actions multilatérales pour relever ce défi, M. Pedro Monteiro Lima a rappelé que les Nations Unies, en tant que conscience collective des nations du monde, demeurent l’élément central de leurs actions.
Abordant les questions économiques, le représentant a mis en garde contre la probabilité que les engagements qui ont été pris concernant la mise en œuvre de programmes favorables à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement ne soient pas respectés en raison de la chute brutale des investissements que le monde connait en ce moment. Les pays à revenu intermédiaire auront besoin d’appuis accrus pour maintenir et augmenter le niveau de l’aide officielle au développement dont ils ont besoin. La crise, a-t-il dit, exige une modification du système financier mondial. Les partenaires doivent déployer des efforts en faveur des pays en développement pour éviter une crise humaine sans précédent, a-t-il poursuivi. Selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) le PNB mondial a diminué de 2,5% en 2009. La croissance des pays en développement, quant à elle a diminué de 5,4% en 2008 et de 1,4% en 2009, ce qui signifie une baisse du revenu moyen par habitant; et donc une augmentation de la pauvreté.
Abordant les questions climatiques, le représentant a noté que le temps n’était plus à la tergiversation, mais à l’action concertée cohérente et systématique. Le Cap-Vert, a-t-il poursuivi, a adopté une déclaration qui rend claire sa position sur cette question lors du Sommet sur le climat tenu le 22 septembre à New York. En conclusion, il a réitéré un appel à la communauté internationale afin qu’elle soutienne les besoins spécifiques des états en matière d’adaptation et d’atténuation des effets des changements climatiques.
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Sessions antérieures
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