Déclaration
Résumé
M. BRENT SYMONETTE, Vice-Premier Ministre, Ministre des affaires étrangères et Procureur général des Bahamas, a prévenu que les crises financière et économique mondiales risquent de contrecarrer les efforts déjà accomplis dans l’agenda du développement. Décrivant les conséquences négatives de ces crises sur l’économie de son pays, il a expliqué que son gouvernement avait agi rapidement pour amenuiser leurs effets sur les populations. Toutefois, les mesures prises à l’échelon national, en matière de santé financière doivent être complétées par des réponses internationales appropriées, a cependant estimé M. Symonette.
Abordant la question de la contribution des États au budget des Nations, il a argué qu’on ne devrait pas donner trop de poids au PNB pour déterminer la « capacité à payer »; cette façon de faire pouvant conduire à des « distorsions » de la réalité. Et nulle part ailleurs, ces distorsions ne sont visibles que dans les quotes-parts des contributions aux opérations de maintien de la paix, a insisté le Vice-Premier Ministre.
Le système actuel place les Bahamas, un petit État insulaire en développement, dans la même catégorie que les économies développées à l’exception des membres permanents du Conseil de sécurité. Cette formule « injuste » crée un fardeau très lourd, a-t-il estimé, en demandant l’examen de cette « iniquité ». Il est clair, a-t-il poursuivi, que le critère du PNUD ne reflète en aucune façon la vulnérabilité des économies comme celle des Bahamas ou les coûts extraordinaires associés à la duplication des infrastructures rendue nécessaire par la configuration de l’archipel.
En tant que petit État insulaire en développement, a poursuivi M. Symonette, les Bahamas subissent les conséquences des changements climatiques et ont déjà consacré d’importantes ressources aux efforts de reconstruction et de relèvement après le passage de violents ouragans. Il est tout de même important, a mis en garde le Vice-Premier Ministre, que les initiatives liées à la protection de l’environnement ne fassent plus de mal que de bien. L’introduction d’une taxe sur les billets d’avion a compromis une industrie touristique déjà affaiblie, une industrie qui, pour les Bahamas, est vitale. La proposition d’imposer des taxes sur les chargements des navires aurait les mêmes effets sur la compétitivité du Registre de la marine.
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