Assemblée générale
    Déclaration
    Algérie
    Son Excellence
    Abdelaziz Bouteflika
    Président

    Résumé

    M. ABDELAZIZ BOUTEFLIKA, Président de l’Algérie, a débuté son propos en exprimant ses inquiétudes concernant la crise économique mondiale qui a montré les failles d’un système régi par les règles de la mondialisation et de la globalisation.  Il a estimé que toute solution sérieuse et durable passe par des décisions courageuses et concertées destinées à promouvoir la mise en place d’une gouvernance économique mondiale fondée sur les valeurs de responsabilité, d’équité, de solidarité et de progrès.  M. Bouteflika a déploré que les pays de l’hémisphère Sud portent aujourd’hui le fardeau de la crise alors que ces derniers ne sont pas responsables de la crise.

    Concernant les changements climatiques, le Président de l’Algérie a souhaité que les négociations sur la conclusion d’un traité, qui remplacerait le Protocole de Kyoto, aboutissent dans l’intérêt de tous les pays.  Par ailleurs, les questions primordiales de désarmement et de non-prolifération sont restées otages de la politique de deux poids deux mesures, de pratiques discriminatoires et de non-respect des engagements pris par certaines puissances nucléaires, a souligné M. Bouteflika.  L’Algérie, a-t-il ajouté, adhère à la Stratégie antiterroriste mondiale et souhaite qu’un important arsenal juridique soit complété par l’adoption du projet de convention globale tant attendu. 

    Le Président a plaidé en faveur d’un renforcement plus avant du dispositif concernant la lutte contre le financement du terrorisme, notamment l’interdiction absolue du paiement de rançon qui a atteint, au cours des dernières années, des proportions inquiétantes, d’autant que le produit de ces rançons s’est révélé être la principale source du financement du terrorisme.

    M. Bouteflika a indiqué que son pays restait engagé dans le processus de réforme de l’Organisation des Nations Unies.  Il a souhaité une Assemblée générale revitalisée et confortée dans son mandat et un Conseil de sécurité renforcé qui intègre légitimement les pays en développement, et l’Afrique en général.  Le Président algérien a mis en avant l’attachement de son pays à respecter une politique de bon voisinage.  Cet attachement se manifeste à travers de nombreuses initiatives et notamment un Maghreb arabe apaisé, uni, prospère, totalement intègre, et qui laisse la place aux droits des peuples à disposer d’eux-mêmes. 

    L’Algérie a, à cet effet, déployé des efforts afin d’aboutir à une solution juste et durable dans conflit du Sahara occidental.  Nous apportons également un soutien au peuple palestinien, a poursuivi le Président.  Le Moyen-Orient ne peut retrouver la paix et la stabilité sans la résolution juste et durable de la question palestinienne, question au cœur du conflit arabo-palestinien, a-t-il dit.  M. Bouteflika a estimé qu’une solution satisfaisante ne sera possible que si des pressions sont exercées contre la force d’occupation israélienne afin d’amener cette dernière à cesser sa politique de provocation et d’agression contre le peuple palestinien.

    M. Bouteflika a conclu son propos en indiquant que son pays participait activement à tous les efforts des pays africains pour consolider leur unité et mettre un terme aux conflits qui entravent leurs efforts de développement.  L’Union africaine est désormais un partenaire fiable et respecté, et sa collaboration avec les Nations Unies a permis des avancées visibles, notamment avec la réduction significative des tensions sur le continent.

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2009/AG10860.doc.htm

    Déclaration complète

    Lire la déclaration complète, en PDF.

    Déclaration en arabe
    Déclaration en français

    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Abdelaziz Bouteflika (Président), Algérie
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.