Déclaration
Résumé
Mme ROBINAH NABBANJA, Première Ministre et Cheffe des affaires gouvernementales au Parlement de l’Ouganda, a déclaré qu’il est temps de s’interroger sur l’échec à renforcer la coopération internationale en réponse aux défis mondiaux collectifs. Elle a estimé que les avantages de ce monde doivent être partagés entre tous et que toutes les formes d’exclusion par les quelques nations riches sont détestables. Elle a appelé à une réforme urgente et globale du Conseil de sécurité, pour que l’Afrique obtienne deux sièges de membres permanents, avec droit de veto, ainsi que deux sièges supplémentaires dans la catégorie des non-permanents.
De même, elle a appelé à la mise en œuvre du droit au développement, ainsi qu’à un accès équitable aux moyens de production, à la technologie et au capital pour assurer la transformation économique et sociale des économies des pays en développement. L’Ouganda, en tant que Président du Mouvement des non-alignés, travaillera sur les processus intergouvernementaux qui conduiront à l’adoption du pacte des Nations Unies sur le droit au développement, a indiqué l’oratrice.
Toujours sur les questions de développement, la Première Ministre a noté que le financement reste l’un des plus grands défis qui sapent les efforts des pays en développement pour mettre pleinement en œuvre le Programme 2030. Dans ce contexte, elle a exigé que les prêts aux pays en développement à faible revenu soient concessionnels et à taux d’intérêt nul.
Alors que l’Ouganda, comme d’autres pays en développement, est confronté à des contraintes de mobilisation des ressources nationales en raison d’une assiette fiscale limitée, il faut renforcer la coopération internationale en matière fiscale, afin de garantir son efficacité et inclusivité, notamment en obligeant les entreprises multinationales à payer des impôts dans les pays où elles opèrent, y compris sur les recettes générées par le commerce électronique dans les transactions transfrontalières, a plaidé la Première Ministre.
Elle a par ailleurs appelé à mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé aux « pays frères » sous sanctions, qui constitue, selon elle, un obstacle majeur à leur développement durable. Elle a dit son ferme rejet de l’imposition de lois et de réglementations à impact extraterritorial et de toutes autres formes de mesures coercitives, y compris les sanctions unilatérales, contre les pays en développement et réitéré la nécessité urgente de les éliminer immédiatement.
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