Déclaration
Résumé
M. FELETI PENITALA TEO, Premier Ministre des Tuvalu, s’est réjoui que le Pacte pour l’avenir fasse référence à la prochaine COP en Azerbaïdjan. Malgré leur contribution insignifiante aux changements climatiques, les PEID comme Tuvalu sont confrontés à leurs conséquences les plus graves, a-t-il fait remarquer. Le Chef du Gouvernement tuvaluan a donc exhorté tous les États Membres à honorer leurs engagements d’accroître le soutien au financement climatique et aux transferts de technologie pour aider des pays comme les Tuvalu à développer leur résilience.
Concernant les effets de la combustion d’énergies fossiles, les données scientifiques sont claires, a-t-il relevé: leur élimination progressive est essentielle pour réduire les émissions de carbone. C’est pourquoi les Tuvalu et plusieurs autres pays partageant les mêmes idées promeuvent une initiative pour un traité de non-prolifération des combustibles fossiles. Le but est d’obtenir un soutien international en faveur d’un accord de traité contraignant qui réglementerait et limiterait l’utilisation des combustibles fossiles avec, pour objectif ultime, leur élimination totale.
L’océan Pacifique, « qui nous définissait autrefois, engloutira les Tuvalu » si l’élévation du niveau de la mer n’est pas stoppée et si les côtes des Tuvalu ne sont pas convenablement fortifiées et renforcées, a encore prévenu le Chef de gouvernement. Il a alerté sur les prévisions pour 2050 -plus de la moitié du territoire terrestre des Tuvalu sera régulièrement inondé- et 2100 -ce sera alors plus de 90%. Le Premier Ministre a donc encouragé les États Membres à renforcer la coopération et les partenariats internationaux pour agir.
Les dirigeants du Pacifique, lors de leur réunion annuelle aux Îles Tonga le mois dernier, ont demandé que l’élévation du niveau de la mer devienne un point à part entière de l’ordre du jour de l’Assemblée générale et d’autres processus connexes de l’ONU, comme la COP, a relayé le Premier Ministre. Il a ajouté que ces pays ont aussi réussi à obtenir, en mai, un avis consultatif du Tribunal international du droit de la mer, qui dit que les émissions de gaz à effet de serre polluent le milieu marin et que les États ont la responsabilité juridique de prendre toutes les mesures nécessaires pour les prévenir, les réduire et les contrôler. « Cet avis consultatif constitue une avancée significative, car il déplace le débat des engagements politiques vers des obligations juridiques contraignantes », a souligné le Premier Ministre tuvaluan.
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