Déclaration
Résumé
M. JAMES MARAPE, Premier Ministre et Ministre des finances de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a exprimé sa préoccupation face aux trois principales menaces auxquelles est confrontée l’humanité, à savoir l’intolérance religieuse, la pauvreté causée par les changements climatiques et les conflits de souveraineté. « Nation aux 1 000 tribus », la plus diversifiée culturellement et linguistiquement au monde, la Papouasie-Nouvelle-Guinée compte plus de 830 langues et une myriade de groupes ethniques et de cultures qui sont toujours « authentiquement autochtones ». Elle abrite en outre jusqu’à 7% de la biodiversité mondiale, ainsi qu’un vaste écosystème marin. À sa « petite échelle », la Papouasie-Nouvelle-Guinée enseigne au monde à vivre en équilibre avec la nature, à tolérer la différence culturelle et à pratiquer la gestion environnementale, a affirmé le Premier Ministre. Or, malgré son expérience et sa contribution au débat mondial sur ces questions, le pays n’a vu que peu de résultats.
Au cours de ses 49 années d’histoire en tant que pays indépendant, l’État insulaire est passé du statut de pays le moins avancé à celui de pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, avec l’objectif de devenir un pays à revenu élevé d’ici à 2045, en passant d’une économie primaire à une économie manufacturière. Port Moresby compte présenter à l’ONU un rapport complet sur ces questions au forum politique de haut niveau pour le développement durable.
M. Marape s’est attardé sur les changements climatiques découlant d’une cupidité qui a poussé l’homme à piller les ressources de la Terre au-delà du seuil de durabilité. Pour les nations océaniques comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’élévation du niveau de la mer qui en résulte constitue désormais une menace existentielle. Or, l’accès au financement climatique continue d’être un défi. À cet égard, le Premier Ministre s’est félicité de l’aide qu’a apportée la France pour mobiliser les fonds de l’Union européenne afin d’assurer la préservation de la zone de conservation forestière Managalas. Pendant ce temps, les conflits et les tensions géopolitiques croissantes continuent d’alimenter la fragmentation et le protectionnisme dans le monde, a déploré M. Marape. « Tous les conflits peuvent être résolus si nous laissons le règlement unique de l’ONU prendre le pas sur nos propres intérêts particuliers. »
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