Déclaration
Résumé
M. ALBERT SHINGIRO, Ministre des affaires étrangères et de la coopération au développement du Burundi, a déclaré que le Burundi, qui est un vrai partisan du multilatéralisme, s’oppose aux mesures unilatérales imposées par certains acteurs, car ces mesures peuvent conduire à l’érosion et à la destruction des tissus sociaux dans les pays ciblés. Il a déclaré que le Burundi travaille d’arrache-pied pour améliorer sensiblement la qualité de vie de sa population. À l’horizon 2040, le Burundi projette d’être un pays paisible, où chacun vit dans des conditions décentes, a déclaré le Ministre. Il a ensuite affirmé que les droits humains doivent répondre aux principes fondamentaux d’universalité, de transparence, d’impartialité, de non-sélectivité, de non-politisation et d’objectivité.
Dans ce cadre, le Burundi doit être traité à sa juste valeur au Conseil des droits de l’homme à Genève et en appelle à certains acteurs d’éviter continuellement de coller à ses épaules des mécanismes spéciaux à caractère politique sans aucune valeur ajoutée sur le plan de la jouissance des droits humains dans toutes leurs composantes. En conclusion, le Ministre a encouragé les initiateurs de ce type de projet à retirer l’initiative d’extension du mandat du « soi-disant rapporteur spécial des droits de l’homme au Burundi ». « Une telle attitude qui vise à réguler la politique intérieure au Burundi engendre des tensions inutiles et surtout évitables entre notre pays et les initiateurs de ce projet politiquement motivé, cynique et immoral. »
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