Déclaration
Résumé
M. S. M. KRISHNA, Ministre des affaires extérieures de l’Inde, a rappelé l’engagement de son pays en faveur d’une approche équilibrée et basée sur le principe de responsabilité commune et partagée afin de relever le défi des changements climatiques. Invitant la communauté internationale à redoubler d’efforts pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à l’échéance convenue de 2015, il a indiqué que l’Agenda pour le développement après cette date devait mettre l’accent sur la lutte contre la pauvreté, l’emploi, la sécurité alimentaire et surtout la promotion de la croissance économique. « L’Inde est déterminée à renforcer son partenariat avec l’Afrique, notamment dans le cadre du Forum Inde-Afrique », a-t-il affirmé.
Le Ministre indien a ensuite plaidé pour une approche basée sur la « tolérance zéro » en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, appelant à un renforcement du cadre juridique dans ce domaine, notamment avec l’adoption d’une convention globale. Soulignant la nécessité de forger un consensus renouvelé en faveur de la non-prolifération nucléaire, il a milité pour un dialogue approfondi entre États dotés de l’arme nucléaire et des mesures qui viendraient limiter les risques nucléaires, notamment l’accès des groupes terroristes à ces armes. La Conférence sur le désarmement mérite notre soutien, a-t-il estimé.
Rappelant que l’Inde s’était engagée dans la voie d’une normalisation progressive de ses relations avec le Pakistan, M. Krishna a regretté qu’une allusion injustifiée ait été faite au Jammu-et-Cachemire lors ce débat général. « Le peuple du Jammu-et-Cachemire a fait à de nombreuses reprises le choix de son destin par le biais des mécanismes démocratiques bien établis de l’Inde », a-t-il poursuivi, indiquant qu’il était clair « que le Jammu-et-Cachemire faisait partie intégrante de l’Inde ». Rappelant l’engagement de l’Inde en faveur de la construction d’un Afghanistan stable, démocratique et prospère, le Ministre a indiqué que l’existence de sanctuaires terroristes au-delà des frontières de l’Afghanistan constituait l’obstacle principal à la restauration de la paix et de la sécurité dans le pays.
Enfin, M. Krishna s’est exprimé en faveur d’une réforme du Conseil de sécurité, « cet organe devant s’ouvrir à des pays capables et désireux d’assumer les responsabilités supplémentaires qui vont de pair avec le maintien de la paix internationale ». Le fait qu’il n’y ait pas de pays africain comme membre permanent du Conseil est une incongruité, a-t-il conclu.
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