Déclaration
Résumé
M. OTTO FERNANDEZ PÉREZ MOLINA, Président du Guatemala, a déclaré que son gouvernement s’était assigné trois objectifs de paix et d’abord, le « Pacte zéro faim » visant à réduire la malnutrition chronique qui affecte plus de 40% des enfants de moins de 5 ans, ensuite, le « Pacte pour la sécurité, la justice et la paix » contre la violence sociale et enfin le « Pacte fiscal et de la concurrence » pour la baisse du déficit sans réduction des dépenses publiques et pour la relance des investissements privés générateurs d’emplois.
Malheureusement, ces efforts sont menacés par le trafic des stupéfiants, a déploré le Président, en arguant que 40% des homicides au Guatemala sont liés à ce trafic et aux gangs transnationaux qui opèrent entre les pays producteurs au Sud et les pays consommateurs aux Nord. « Mon pays s’est progressivement transformé en pays producteur et consommateur de drogues », a-t-il alerté, en dénonçant un cadre international qui n’a pas permis d’éradiquer la consommation de stupéfiants.
« Il faut traiter le problème pour ce qu’il est: une question de santé publique, plutôt qu’une question de justice pénale », a fait valoir M. Molina. Les familles et les communautés impliquées dans le marché des stupéfiants doivent bénéficier d’un traitement et d’une politique de prévention, de protection sociale et d’égalité des chances. Le Président a invité les États à revoir les normes internationales qui régissent les politiques en la matière pour protéger la jeunesse de ce fléau.
En avril dernier, a rappelé le Président, les chefs d’État et de gouvernement réunis au Sommet des Amériques à Cartagena, en Colombie, se sont engagés à étudier de nouvelles façons de combattre le narcotrafic. Dans le même esprit, le Gouvernement guatémaltèque souhaiterait établir un groupe international de pays disposés à procéder aux réformes nécessaires, avec la coopération des pays d’origine, de transit et de destination. « Ne baissons pas la garde, n’abandonnons pas la lutte », a plaidé M. Molina. « Nous devons mieux nous armer, parce que nos enfants et nos petits enfants méritent une réponse plus efficace. »
Le Président a rappelé que son pays a ratifié le Statut de Rome, le 2 avril 2012. Il s’apprête également à prendre la présidence du Conseil de sécurité au mois d’octobre. Enfin, le 21 décembre prochain, le Guatemala célèbrera l’avènement d’une nouvelle ère, conformément au calendrier de la civilisation maya. « C’est une invitation à renouveler les énergies physiques et spirituelles dans un environnement de paix, de coopération et de dialogue », a-t-il conclu.
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