Déclaration
Résumé
Le Prince ALBERT II de Monaco a souligné combien l’enrichissement du droit international est un succès sous-estimé des efforts de coopération au sein de l’ONU et rappelé que, depuis son admission à l’ONU, la Principauté de Monaco est devenue partie à une cinquantaine de traités internationaux couvrant un large éventail de sujets tels que les droits de l’homme, le désarmement, l’environnement ou encore le droit de la mer. Au cours de l’année qui vient de s’écouler, le multilatéralisme a, dans certains domaines, une nouvelle fois démontré sa vigueur et son efficacité, à force de persévérance, a‑t‑il dit. « En décembre dernier, nous avons franchi un cap historique en adoptant le nouveau Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal et, quelques mois plus tard, nous sommes parvenus à conclure près de deux décennies de négociations en finalisant l’Accord sur la diversité biologique en haute mer que j’ai eu l’honneur de signer ce matin. » Cet instrument juridique contraignant marquera une autre étape, décisive, pour la protection et la préservation des mers et des océans, a‑t‑il poursuivi. « Ces victoires, fruits de nos efforts collectifs, doivent nous donner de l’espoir. » Il a ajouté que ces nouveaux instruments offrent des outils puissants pour combattre les changements climatiques.
Le dirigeant a déclaré que la bataille climatique ne pourra être gagnée qu’en avançant de front sur l’ensemble des objectifs de développement durable. Il a précisé que le Gouvernement contribuera à la reconstitution du Fonds vert pour le climat à hauteur de 3,3 millions d’euros pour la période 2024-2027, soit une augmentation de 10% par rapport à la période précédente alors que Monaco est déjà le premier bailleur per capita de cet instrument capital de mise en œuvre de l’Accord de Paris. Enfin, il a estimé que l’intelligence artificielle porte en elle à la fois un potentiel immense pour accélérer la réalisation des ODD et des risques sans précédent pour la paix et la sécurité mondiales. « Elle peut être comme la langue d’Ésope, à la fois la meilleure et la pire des choses pour l’humanité », a‑t‑il conclu, en appelant à l’élaboration d’un cadre de gouvernance mondial et de normes éthiques imposant des limites à l’utilisation de l’intelligence artificielle.
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Sessions antérieures
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