Déclaration
Résumé
MARCELO REBELO DE SOUSA, Président du Portugal, a réaffirmé son soutien inconditionnel aux objectifs de développement durable (ODD), aux droits humains et à la lutte contre les changements climatiques. Il s’est ainsi engagé à soutenir divers sommets internationaux -Sommet de l’avenir en 2024, Forum de l’Alliance des civilisations des Nations unies en 2024, Sommet social mondial en 2025- soulignant l’importance de la coopération multilatérale. Face à l’urgence mondiale, le Président a insisté sur le besoin de restaurer les principes fondateurs de la Charte des Nations Unies, sans laquelle « il n’y a pas de paix possible ». Il a exprimé son inquiétude concernant les implications mondiales de la guerre en Ukraine et plaidé pour un dialogue constructif entre l’Europe, l’Afrique et les autres continents stratégiques. « Nous ne pouvons différencier la lutte du peuple ukrainien de celle pour le respect de la Charte des Nations unies », a‑t‑il affirmé.
M. de Sousa a ensuite souligné l’importance d’une action ambitieuse contre les changements climatiques, en s’appuyant sur des décisions politiques éclairées par la science, et ce, dès la prochaine COP 28. Il a valorisé le rôle des jeunes en tant que champions de la lutte climatique, de la justice intergénérationnelle et de solutions économiques plus durables. En ce sens, il a appelé à la transformation des dettes étrangères en investissements dans les énergies renouvelables et la biodiversité, comme le Portugal vient de le faire avec Cabo Verde et s’apprête à le faire avec les autres pays lusophones, représentant environ 300 millions de personnes. L’architecture financière internationale ne parvenant pas à financer le développement durable, il est urgent de signer un « nouveau Bretton Woods », a‑t‑il exhorté.
Enfin, le Président portugais a insisté sur l’urgence de réformer le Conseil de sécurité. Il a notamment soutenu la promotion du Brésil et de l’Inde en tant que membres permanents du Conseil de sécurité, et a plaidé pour une plus grande transparence, cohérence et responsabilité au sein de cet organe. « Il ne peut y avoir ni paix, ni développement durable, ni réforme institutionnelle, ni réforme du système financier sans respect pour la Charte des Nations Unies », a‑t‑il martelé, « et il n’y aura pas de respect pour la Charte sans avancée sur les autres problèmes », a‑t‑il prévenu.
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