Déclaration
Résumé
Mme JESSICA ALUPO, Vice-Présidente de l’Ouganda, a déclaré que les changements climatiques restent l’un des plus grands défis de notre temps. Le continent africain, en dépit d’une contribution insignifiante aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, en subit les effets de manière disproportionnée, a-t-elle déploré. L’Ouganda, frappé par des sécheresses, des inondations et des glissements de terrain, a continué d’investir dans des mesures d’adaptation et d’atténuation, sachant que ces mesures doivent respecter le principe de responsabilités communes mais différenciées. La Vice-Présidente a donc demandé aux pays développés de respecter pleinement les engagements pris dans le cadre de l’objectif de 100 milliards de dollars par an, afin d’aider les pays en développement à lutter contre le réchauffement climatique. Mme Alupo a promis que l’Ouganda continuera à renforcer sa coopération Nord-Sud, Sud-Sud et triangulaire au sein de l’ONU, et, à ce titre, elle s’est réjouie de voir son pays accueillir les dirigeants du Groupe des 77 et la Chine à Kampala, du 10 au 12 décembre 2023.
Préoccupée par la guerre en Ukraine, la Vice-Présidente a soutenu le dialogue, ainsi qu’une « paix équilibrée ». Elle a dénoncé la mort semée en Afrique par des groupes terroristes tels que les Chabab et les Forces démocratiques alliées (ADF), et assuré que son pays continuera à soutenir l’effort mondial de lutte contre le terrorisme. L’Ouganda reste activement impliqué dans plusieurs initiatives régionales dont celles de l’Union africaine, de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), de la Communauté de l’Afrique de l’Est et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs. Des conflits ont conduit à un afflux de réfugiés en Ouganda, a encore regretté Mme Alupo: le pays compte aujourd’hui plus de 1,5 million de réfugiés, soit « la plus grande population de réfugiés d’Afrique », et « la troisième du monde ». L’Ouganda travaillant à traiter les causes de la crise des réfugiés, la dirigeante a demandé à la communauté internationale de continuer à soutenir ses efforts dans la région. Enfin, elle a jugé la réforme du Conseil de sécurité plus impérative que jamais. L’Afrique, avec plus de 1 milliard de citoyens et plus de 70% des questions inscrites à l’ordre du jour du Conseil, continue de subir « l’injustice historique » de n’avoir aucune représentation dans la catégorie des membres permanents du Conseil, et d’être également sous-représentée dans la catégorie des membres non permanents.
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Sessions antérieures
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