Déclaration
Résumé
Le Président de la République démocratique du Congo, M. JOSEPH KABILA KABANGE, s’est félicité de ce que la paix se soit consolidée au centre de son pays, le « défi de la sécurité » restant entier dans la région du nord-est, à cause de la persistance des activités terroristes. Mais M. Kabila s’est dit déterminé à poursuivre son action en faveur de la paix, de la stabilité et de la « sécurisation » du processus électoral. Il a salué à cet égard les efforts déployés par la classe politique congolaise afin de parvenir à un « consensus global » sur le processus électoral. Malgré les « défis énormes », notamment dans la constitution du fichier électoral, le Président a réaffirmé le caractère « irréversible » des élections d’ici à la fin de 2018. « Tout sera mis en œuvre afin de garantir le caractère apaisé et paisible desdits scrutins, gage de la consolidation de la stabilité politique et économique dont la République démocratique du Congo (RDC) a tant besoin pour son émergence », a affirmé le Président congolais.
M. Kabila Kabange a estimé que l’efficacité des Nations Unies est tributaire de sa capacité à « préserver les idéaux » qui ont permis sa création. Nous ne saurons faire de l’ONU, une Organisation pour tous, si l’ingérence caractérisée de certains gouvernements est « dangereusement tolérée, sinon banalisée ». Le Président a en effet dénoncé toute ingérence dans le processus électoral, expliquant par-là la décision de son pays de financer l’entièreté de ses coûts opérationnels. Il a aussi dénoncé la « diplomatie à géométrie variable » instrumentalisée à outrance par certains pour « affaiblir » des pays qui ont pourtant décidé de se tourner résolument vers le progrès. Pour sa part, la RDC, « quoique vieille seulement de 58 ans d’âge et d’une quinzaine d’années de démocratie » est fière de partager son expérience tant au Conseil des droits de l’homme que dans d’autres fora régionaux et internationaux, « en toute humilité mais sans complexe », ayant présent à l’esprit que le chemin à parcourir est encore long.
De même, a-t-il poursuivi, nous ne pouvons faire de l’ONU une Organisation pour tous, tant que la faune et la flore des pays détenteurs des grands massifs forestiers ne serviront que d’ornement » sous le prétexte « bien choisi » de faire office de « poumon de l’humanité, sinon de réparateur des dégâts environnementaux causés par les industries du Nord », sans contreparties « conséquentes » pour les populations locales, compte tenu des engagements maintes fois souscrits mais jamais tenus.
L’Afrique, a poursuivi le Président Kabila Kabange, souhaite « mieux faire entendre sa voix », grâce à une meilleure représentativité à l’ONU, dont « l’essentiel » des actions la concerne. Vingt ans après le déploiement des forces onusiennes en RDC et en raison de leurs résultats « largement mitigés », la RDC, a conclu le Président, réitère son exigence de voir le lancement effectif du retrait de la force multilatérale des opérations de maintien de la paix en RDC, il a exigé le début « effectif et substantiel » du retrait des forces onusiennes.
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