Déclaration
Résumé
M. ZORAN ZAEV, Président du Gouvernement de l’ex-République yougoslave de Macédoine, a présenté son pays comme un petit État plein de diversité, qui a réussi à surmonter des défis difficiles en s’unissant autour de valeurs communes. C’est pourquoi la République de Macédoine est aujourd’hui libre, sûre et stable. Elle entretient des relations amicales avec tous ses voisins et elle est fermement engagée en vue d’une intégration complète au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et de l’Union européenne, a-t-il ajouté.
M. Zaev a apporté son soutien aux projets de réformes du Secrétaire général, les jugeant globaux et ambitieux, mais aussi très nécessaires. Les Nations Unies doivent faire plus et mieux pour relever les nombreux défis du monde actuel et le défi du temps, a poursuivi le Chef de Gouvernement. « Nous devons être vigilants, mais aussi trouver des mécanismes de prévention des conflits, de développement durable et de gestion des réformes qui soient à la fois innovants et adaptables, tout en bâtissant sur les fondations de la Charte et des autres documents fondateurs », a prôné M. Zaev.
Différents par leur nature et leur ampleur, les défis que représentent les crises humanitaires, les conflits récents ou prolongés, l’intensification des attaques terroristes, les violations des droits de l’homme et les effets croissants des changements climatiques deviennent tous complexes et exigent des réponses de grande ampleur, a poursuivi M. Zaev. « Nous pouvons progresser si nous sommes unis », a-t-il estimé, rappelant que son pays était un partisan résolu du multilatéralisme.
M. Zaev a également apporté son soutien aux projets de pactes sur les réfugiés et sur les migrants. Rappelant que son pays et toute la région des Balkans avaient vu transiter, ces dernières années, sur leur territoire des centaines de milliers de migrants, il a fait valoir que, malgré les défis, la Macédoine était parvenue à apporter une assistance humanitaire aux personnes dans le besoin.
Réitérant l’engagement de son pays en faveur de la démocratie, de la bonne gouvernance et des droits de l’homme, M. Zaev a affirmé qu’il avait pu dépasser sa crise institutionnelle grâce à la défense de ces principes fondamentaux. Sorti plus fort de la crise, le pays peut désormais contribuer à la stabilité de la région des Balkans, a-t-il ajouté. C’est ainsi qu’au cours des derniers mois, la Macédoine a promu une nouvelle approche avec tous ses voisins, sur la base du dialogue et de la coopération et dans un respect entier et conscient des intérêts nationaux de chacun.
C’est dans ce cadre que M. Zaev a souhaité que, 25 ans après l’admission de son pays aux Nations Unies, puisse être enfin réglée de manière définitive la question de son nom. Il a rappelé qu’un accord intérimaire conclu en 1995 avait permis de normaliser ses relations avec la Grèce, qui rejette le nom de « République de Macédoine » que le pays s’est donné dans sa Constitution, et avait fait que le pays est connu officiellement aux Nations Unies comme l’« ex-République yougoslave de Macédoine ». Estimant que la Grèce et son propre pays avaient « tous deux commis des erreurs à des moments différents », M. Zaev a déclaré que les deux États mettaient désormais en œuvre des mesures de renforcement de la confiance. Il a appelé à « approcher la question d’un point de vue positif, pour changer ».
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