Déclaration
Résumé
M. TAÏB FASSI FIRHI, Ministre des affaires étrangères et de la coopération du Maroc, a d’abord estimé que « par leur caractère global, leurs multiples dimensions et leurs différentes implications, les crises internationales ont toujours donné une impulsion supplémentaire à l’action collective ». Pour lui, les Nations Unies constituent « le cadre idoine de coordination d’une action commune, d’initiatives communes et de solutions consensuelles et fédératrices ».
Évoquant ensuite les OMD, M. Taïb Fassi Firhi a estimé que les progrès effectués étaient encore loin des aspirations suscitées par la définition de ces objectifs en 2000. Il a souhaité que le quatrième dialogue sur le financement du développement, prévu à New York en novembre, donne un nouvel élan aux efforts déployés jusqu’à présent. Il a espéré qu’il conduira à la mise en place d’une « Alliance internationale pour le développement en Afrique », avant d’attirer l’attention sur les progrès réalisés dans son pays grâce à « l’Initiative nationale pour le développement humain », lancé en 2005.
Revenant ensuite sur la prochaine Conférence de Copenhague sur les changements climatiques, M. Taïb Fassi Firhi a renouvelé la proposition de son pays visant à créer un « fonds multilatéral de transfert de technologie environnementale aux pays en développement ». M. Taïb Fassi Firhi a rappelé l’adoption par son pays d’une charte nationale globale pour l’environnement.
Abordant ensuite les questions internationales, M. Taïb Fassi Firhi a commencé par rappeler la position de son pays sur le processus de paix au Moyen-Orient, en disant suivre avec attention les efforts « louables » de l’Administration américaine et les positions « encourageantes ». Il a souligné qu’en tant que Président du Comité Al-Qods, le Roi Mohammed VI n’a cessé de prévenir des dangers inhérents au changement du statut juridique de la ville d’Al-Qods et d’inciter les puissances à préserver l’identité religieuse, spirituelle et civilisationnelle de la ville sainte, susceptible de créer les conditions propices à la relance du processus de paix.
Après avoir évoqué la situation en Iraq, la coopération Sud-Sud, l’évolution des opérations de maintien de la paix, le désarmement nucléaire et la réforme du Conseil de sécurité, le Ministre des affaires étrangères a réitéré l’appui de son pays au processus de l’Union pour la Méditerranée. Le Maroc a aussi accueilli en août dernier une Réunion ministérielle des pays africains riverains de l’Atlantique et poursuit sa contribution à l’édification d’une Union du Maghreb arabe.
Sur cette base, a dit M. Taïb Fassi Firhi, le Maroc a répondu « avec sérieux, responsabilité et de bonne foi » aux appels du Conseil de sécurité pour la recherche d’une solution politique définitive négociée au différend régional sur le Sahara occidental. Le Maroc a soumis son initiative « courageuse » d’autonomie qualifiée de sérieuse et crédible par la communauté internationale, en tant que base réaliste pour parvenir à une solution définitive dans ce différend « artificiel », a affirmé le Ministre.
Soulignant que le principe d’autodétermination « ne saurait être l’apanage de quiconque ni faire l’objet d’une interprétation sélective afin de satisfaire des desseins inavoués », le Ministre a exprimé la détermination de son pays à poursuivre son étroite coopération avec le Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé spécial, en vue de parvenir à une solution définitive dans le respect total de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.
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