Déclaration
Résumé
Mme AJA ISATOU NJIE-SAIDY, Vice-Présidente de la Gambie, a condamné ces « idéologies sataniques » qui sont non seulement une représentation erronée de l’Islam mais qui insultent également « Allah le tout-puissant ». « L’augmentation des attaques contre des régions en paix exige de nous, les Nations Unies, que nous nous unissions pour exterminer ces monstres barbares qui n’ont aucun égard pour le caractère sacré de la vie humaine », a-t-elle dit. Mme Njie-Saidy a ensuite affirmé que le virus Ebola posait encore un risque en Afrique de l’Ouest et souligné la nécessité d’investir dans des campagnes de sensibilisation et de vaccination afin d’assurer la sécurité sanitaire de la communauté internationale en son entier.
La Vice-Présidente de la Gambie a plaidé pour la réforme du Conseil de sécurité afin d’améliorer la représentation des pays africains. Il convient de rappeler que les pays africains représentent plus d’un milliard d’individus et 54 États souverains, a-t-elle dit, avant d’expliquer que l’Afrique méritait d’obtenir deux sièges de membres permanents et deux sièges de membres non permanents.
Elle a ensuite condamné les insultes contre les traditions religieuses de certains pays, avant d’expliquer que la Déclaration universelle des droits de l’homme consacrait la famille comme étant « l’unité naturelle et fondamentale de la société ». L’esprit de la Déclaration exclut toute reconnaissance internationale de relations entre des personnes de même sexe en tant que famille, comme cela est le cas avec l’union civile homosexuelle et avec les soi-disant mariages entre personnes de même sexe, a-t-elle affirmé.
Enfin, la Vice-Présidente a rappelé que l’Afrique avait été, pendant des siècles, la cible d’agressions, de vols et des desseins esclavagistes des puissances étrangères. À la lumière de la brutalité et de l’inhumanité de l’esclavagisme, des effets persistants du colonialisme et du vol des ressources africaines, elle a suggéré que l’ONU soumette au monde l’idée de réparations financières dont les gouvernements souverains des pays d’Afrique seraient les bénéficiaires.