Déclaration
Résumé
Mme MICHELINE CALMY-REY, Présidente de la Suisse, a observé que la gouvernance mondiale demeurait fragmentée et peu efficace et a estimé que des structures de gouvernement renforcées étaient nécessaires pour que l’ONU réussisse à s’imposer comme le moteur de la réorientation vers le développement durable. Au sujet des évènements dans le monde arabe, Mme Calmy-Rey a constaté que de nombreux pays étaient confrontés à des changements difficiles et que la relation de la région avec le reste du monde devait être définie sur de nouvelles bases. Elle a engagé les États Membres à garantir qu’une aide efficace soit apportée rapidement aux victimes d’émeutes et de violence, à veiller à ce que la sécurité et l’état de droit soient renforcés et à contribuer aux dialogues politiques inclusifs, entre autres. Elle les a également appelés à soutenir des mesures immédiates de relance de l’économie.
La Présidente de la Suisse a ensuite regretté que le printemps arabe n’ait pas permis de relancer le processus de paix au Moyen-Orient. « Nous constatons, amers, que l’année écoulée a été une année de plomb qui n’a pas débouché sur des progrès mais sur la stagnation et même sur un durcissement », a-t-elle dit. Le processus de paix, a-t-elle ajouté, s’est substitué à la paix. Mme Calmy-Rey a ensuite affirmé que l’initiative de Genève était une proposition « consolidée, détaillée et compatible ». Affirmant par ailleurs que c’est dans une solution négociée plutôt que dans la victoire militaire que réside une solution durable à la plupart des conflits armés, la Présidente a voulu un engagement plus fort et plus durable du Conseil de sécurité dans la diplomatie préventive. Elle l’a appelé à s’adapter aux nouvelles réalités et à être plus transparent et plus ouvert, pour ensuite plaider pour l’amélioration de ses méthodes de travail.
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