Déclaration
Résumé
M. JOSEPH MUSCAT, Premier Ministre de Malte, a plaidé pour un retour à des négociations substantielles s’agissant du conflit au Moyen-Orient. « L’esprit qui prévaut actuellement ne conduit à rien, a-t-il dit. Parlant de la situation en Syrie, il a indiqué que l’adoption de la résolution 2165 du Conseil de sécurité montrait que la communauté internationale pouvait présenter un front commun sur ce dossier. Il faut maintenant agir, a-t-il dit.
En ce qui concerne la Libye, il a indiqué que la communauté internationale ne pouvait se permettre que ce pays tombe entre les mains des extrémistes. Le désarmement et la réconciliation nationale sont des préalables pour que la Libye aille de l’avant, a-t-il affirmé.
M. Muscat a ensuite déclaré que la propagation de l’extrémisme et de l’intolérance constituait aujourd’hui la plus grande menace à la paix et à la stabilité internationales. Il a également attiré l’attention des délégués sur les épreuves endurées par les migrants illégaux qui traversent à leurs périls la Méditerranée. Jugeant qu’aucun pays ne pouvait seul régler la question de l’immigration illégale, il a plaidé pour une coopération plus étroite entre pays de départ, pays de transit et pays de destination ainsi que pour l’application de punitions plus sévères aux trafiquants.
« Le bassin méditerranéen a besoin de notre attention immédiate, pour qu’il redevienne un creuset de grandes civilisations et un havre de paix où les hommes de différentes croyances et traditions puissent se rencontrer, travailler et commercer dans la tolérance et la tranquillité », a déclaré M. Muscat. Le Premier Ministre de Malte a ensuite rappelé qu’il ne saurait y avoir de paix en Europe s’il n’y avait pas de paix en Méditerranée. « La paix en Méditerranée est un préalable à la stabilité mondiale », a-t-il conclu.
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