Déclaration
Résumé
Le Ministre des affaires étrangères Phuangketkeow assure vouloir la paix avec le Cambodge.
« Aujourd’hui, le cessez-le-feu reste fragile et nous devons le faire fonctionner. »
M. Sihasak Phuangketkeow, Ministre des affaires étrangères de la Thaïlande, a indiqué que son pays est prêt à jouer un rôle constructif pour que l’ONU soit adaptée à ses objectifs, notamment les Casques bleus thaïlandais déployés dans le monde entier.
La Thaïlande accueille depuis plus de quatre décennies des personnes déplacées venues du Myanmar, a rappelé le Ministre, jugeant la situation dans ce pays « extrêmement préoccupante ». Outre son attachement à l’aide humanitaire et ses activités de déminage, la Thaïlande intensifie ses efforts de lutte contre la criminalité transnationale organisée, notamment les cyberattaques.
La situation avec le Cambodge n’est ni souhaitable, ni dans l’intérêt de nos deux pays, a poursuivi le Ministre en s’arrêtant sur leur différend frontalier. « Nous faisons partie de la même famille, celle de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN). »
« J’ai dû modifier mon discours », a-t-il dit, « en raison des observations mal avisées de mon homologue cambodgien qui se présente en victime et déforme la vérité. » Or, « les véritables victimes sont les soldats thaïlandais », a-t-il insisté, déplorant des incidents survenus depuis le 23 septembre « en violation de la souveraineté de la Thaïlande ».
S’il a salué la détermination du Président Trump à ouvrir la voie à la paix, M. Phuangketkeow a tenu à souligner que « c’est le Cambodge qui a commencé le conflit avec l’intention d’étendre un conflit frontalier et de lui donner une dimension internationale ». Cependant, a-t-il assuré, « nous ferons tout ce qui est notre pouvoir pour trouver une solution pacifique » à ce différend.
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