Déclaration
Résumé
M. Toelupe Maoiautele Poumulinuku Onesemo, Vice-Premier Ministre du Samoa, plaide pour un financement climatique « à la hauteur » de l’urgence.
« Les 35 pays responsables de 86% des émissions mondiales doivent faire partie de la solution, pas seulement du problème . »
C’est à juste titre qu’un avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) a reconnu les changements climatiques comme un problème existentiel exigeant une action mondiale urgente, a estimé le Vice-Premier Ministre du Samoa.
À l'approche de la COP30 qui se tiendra au Brésil, il a demandé que les contributions nationales des grands pays émetteurs soient plus ambitieuses, en vue de réduire de 50% les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici à 2030. « Il s’agit d’une problématique environnementale d’envergure planétaire. »
Certains peuvent mettre en doute la réalité des changements climatiques, a lancé le Vice-Premier Ministre, mais, pour les petits États insulaires du Pacifique, leurs effets sont une réalité vécue au quotidien. « Vous ne pourrez vraiment prendre la mesure de ces défis que si vous nous rendez visite. »
Pour y faire face, le financement climatique doit drastiquement augmenter et s’adapter aux besoins des petits États insulaires en développement (PEID). M. Onesemo a aussi réclamé une réforme complète de l’architecture financière internationale pour qu’elle reconnaisse les besoins spécifiques des PEID, notamment en matière de résilience.
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