Déclaration
Résumé
M. Arnoldo Ricardo André Tinoco, Ministre des affaires étrangères et du culte du Costa Rica prône davantage de diplomatie préventive.
« La diplomatie préventive coûte des millions; réparer ses échecs coûte des milliards ».
Le Ministre a fait remarquer qu’au Venezuela, au Nicaragua et en Haïti, nous voyons les conséquences d’une arrivée trop tardive. « Nous aurions pu agir à temps. Nous aurions pu prévenir les violations répétées et systématiques des droits humains et l’exode de millions de personnes qui cherchent aujourd’hui refuge et d’autres formes de protection internationale — mais nous ne l’avons pas fait. »
Le Ministre s’est aussi inquiété que « l’ombre de l’utilisation des armes nucléaires » plane une nouvelle fois. Ces armes sont de nouveau considérées par leurs détenteurs comme un élément central des stratégies de sécurité nationale et sont utilisées comme outils de coercition.
Le Ministre a rappelé aux États dotés de l’arme nucléaire qu’ils auront une nouvelle opportunité en 2026 de réaffirmer leur adhésion au Traité et aux obligations et engagements du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Il les a exhortés à reconnaître que le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) renforce et complète le TNP et qu’il représente un élément essentiel du régime de désarmement et de non-prolifération nucléaire.
Un autre souci fort du Costa Rica est la fourniture de l’aide humanitaire, qui représente aussi « le prix que nous payons pour ne pas avoir agi en amont ». Il a appelé la communauté internationale à reconnaître que la sécurité humanitaire exige une réponse multidimensionnelle et une architecture régionale intégrée.
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