Assemblée générale
    Déclaration
    États-Unis d‘Amérique
    Son Excellence
    Joseph R. Biden
    Président
    Kaltura
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    Résumé

    M. JOSEPH R. BIDEN, Président des États-Unis d’Amérique, a rappelé qu’il avait entamé sa carrière politique dans un monde divisé par la guerre froide et dans un pays en plein conflit avec le Viet Nam.  Aujourd’hui, les États-Unis et le Viet Nam ont forgé une paix historique et un important partenariat, s’est-il félicité, voyant dans cette évolution la preuve de la capacité humaine de réconciliation.

    L’avenir est fait de menaces, mais aussi d’occasions à saisir, a estimé M. Biden, qui a rappelé son travail pour mettre fin aux conflits déclenchés dans le sillage des attaques du 11 septembre 2001, notamment en Afghanistan, et les nombreux partenariats que son pays a relancés ou créés sous sa présidence.  Les partenariats sont la clef pour que les forces qui nous unissent soient plus puissantes que celles, centrifuges, qui veulent nous diviser, a-t-il insisté.

    Concernant l’Ukraine, le Président a rappelé l’aide massive octroyée par son pays, suivi par l’OTAN et une cinquantaine d’autres États.  « La guerre de Putin est un échec », a-t-il affirmé. La Russie a voulu défaire l’Ukraine, mais elle est toujours debout; elle a voulu défaire l’OTAN, mais elle est plus forte que jamais, avec la Suède et la Finlande qui ont rejoint ses rangs, a-t-il ajouté, avant de lancer un appel à résister à la lassitude et à persister dans les actions de soutien à l’Ukraine.

    M. Biden a souhaité que son pays poursuive une gestion responsable de la concurrence avec la Chine, pour éviter de possibles conflits.  Il a toutefois assuré de la détermination de son pays à résister à la coercition en mer de Chine méridionale, à maintenir la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan, ainsi qu’à protéger ses technologies de pointe.

    Rappelant les horreurs du 7 octobre, M. Biden a évoqué l’enfer que vivent les familles des otages, mais aussi les civils à Gaza, déplorant la mort de milliers d’entre eux, dont des travailleurs humanitaires.  Ils ne sont pas responsables de la guerre initiée par le Hamas, a-t-il insisté.  Il a relancé un appel au cessez-le-feu et à la libération des otages, estimant qu’ainsi seulement l’on pourra assurer le retour des otages, la sécurité d’Israël et libérer Gaza de l’étau du Hamas.  Il a également demandé que soit mis un terme aux violences contre les Palestiniens de Cisjordanie, « inacceptables », préconisé une solution à deux États, avant d’avertir qu’au Liban, « une guerre à large échelle n’est dans l’intérêt de personne ».  À ses yeux, la paix permettrait au contraire de mieux faire face à la menace de l’Iran, et il a appelé à veiller à ce que ce pays ne mette jamais la main sur l’arme nucléaire.  Il a également cité le conflit au Soudan, exhortant le monde à cesser d’armer les généraux soudanais.

    Les citoyens ont cependant besoin de davantage que l’absence de guerre, a poursuivi le chef d’État, demandant que chacun puisse vivre dans la dignité, à l’abri de la faim, de la maladie et des crises climatiques.  Il a rappelé que les États-Unis avaient contribué pour 150 milliards de dollars à la réalisation des objectifs de développement durable, dont 30 milliards pour la sécurité alimentaire, avant d’assurer que son pays était sur le point de quadrupler financement de l’action climatique pour les pays en développement.  Il a également dit vouloir lancer une initiative à même de mobiliser les financements pour les pays en développement et les aider à construire des infrastructures pour une énergie propre et à négocier la révolution du numérique.

    M. Biden a jugé nécessaire un élargissement du Conseil de sécurité, afin qu’il reflète le monde actuel.  Il a souhaité que les Nations Unies redeviennent le négociateur à même de conclure la paix et de mettre fin à la dissémination des armes les plus dangereuses, mais aussi qu’elles préparent les citoyens à l’avenir avec l’évolution fulgurante des nouvelles technologies.  À ce titre, il s’est félicité de la résolution sur l’intelligence artificielle adoptée par l’Assemblée générale.

    Ces nouvelles règles ne représentent toutefois qu’une modeste part du travail à accomplir, a averti M. Biden, qui a insisté sur la nature imprévisible des futurs développements et déploiements de l’intelligence artificielle.  Le plus grand défi sera peut-être de faire en sorte qu’elle ne constitue pas un instrument de répression plus puissant encore entre les mains des dictateurs, a-t-il averti.

    Revenant sur sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat, malgré son envie d’en faire plus, Le Président des États-Unis a déclaré à ses homologues présents qu’il existe des choses plus importantes que de rester au pouvoir.  Nous sommes au service de nos peuples, et non l’inverse, a-t-il insisté.  Enfin, il s’est félicité de ce que l’art de la démocratie transcende les frontières, que ce soit dans la lutte contre l’apartheid, avec les récentes manifestations au Venezuela ou chez les militants LGBT en Ouganda.  Aux quatre coins du monde, nous voyons des citoyens tenter de prendre les rênes de leur avenir, s’est-il félicité, y trouvant une source d’optimisme.

    Source :
    https://press.un.org/fr/2024/ag12633.doc.htm
    Dépêche associée

    A la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Président américain Joe Biden a prévenu, mardi, qu’une guerre « généralisée » au Liban n’était dans l’intérêt de personne.

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    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Joseph R. Biden (Président), États-Unis d‘Amérique
    Photo ONU

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