Déclaration
Résumé
M. LUIS LACALLE POU, Président de l’Uruguay, a rappelé l’engagement des États Membres de respecter les mêmes droits, devoirs et principes. Il s’est dit conscient des différents défis à relever, convaincu que la mondialisation, l’intelligence artificielle, ou encore la communication en temps réel sont autant d’instruments qui contribuent à l’intégration et au développement des peuples. Toutefois, a nuancé M. Lacalle Pou, cela doit s’accompagner d’une « responsabilité croissante », déplorant le « monde des discours sans action », où un dirigeant mondial peut, par de simples mots, engendrer des conflits internationaux, ou encore un effondrement bancaire.
Poursuivant, le Président a indiqué que la stabilité démocratique de son pays prend son essence dans une « tradition historique ». De fait, malgré la pandémie, les répercussions de l’invasion russe de l’Ukraine et les facteurs climatiques, l’Uruguay a retrouvé son économie prépandémie, s’est-il félicité, évoquant notamment l’amélioration de l’emploi, la baisse du chômage, les investissements dans les infrastructures, ainsi que les investissements étrangers directs, preuves, selon lui, de la confiance retrouvée. Aujourd’hui, l’Uruguay jouit de finances publiques ordonnées, d’une inflation au plus bas, et s’est engagé dans d’importantes réformes, s’est-il félicité.
Sur le plan climatique, son pays s’est auto-proclamé, il y a des années, « Uruguay naturel », en référence aux énergies renouvelables, à son programme de reboisement et à son processus de production durable. Le Président a également évoqué le lancement d’un « bon durable » basé sur un système de « récompenses ou punitions » selon le respect ou non des dispositions de l’Accord de Paris. Il a suggéré d’appliquer cette approche au plan international. Selon lui, imposer des sanctions ou accorder des récompenses pour les processus promouvant la durabilité est un moyen de motiver et de pousser les nations à s’améliorer et de consentir davantage d’efforts à cette question, ce qui aura un impact sur les économies nationales et internationales.
Dans le droit fil de cette idée, le Chef de l’État a décrit la situation que connaît son pays comme étant le « péché de bien faire les choses ». De fait, a-t-il déploré, depuis que l’Uruguay est parvenu à un développement humain et économique important, il n’a plus accès à certaines formes de coopération, de système préférentiel, ou d’instruments commerciaux internationaux essentiels à son développement. Il a appelé à revoir ces mécanismes en vue de motiver les pays sur la voie du développement durable.
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