Déclaration
Résumé
Mme DOMINIQUE HASLER, Ministre des affaires étrangères, de l’éducation et du sport du Liechtenstein, a fait appel à la « responsabilité commune » afin de sauvegarder l’ordre international pour les générations futures, en agissant pour une ONU plus forte, plus équitable et plus résiliente, et en promouvant l’état de droit illustré par la Charte des Nations Unies, « le traité le plus réussi jamais adopté ». Mais, en tant que dirigeants, « faisons-nous réellement suffisamment d’efforts pour mettre ces promesses en pratique »? s’est-elle interrogée, pointant du doigt la guerre de colonisation que la Russie mène contre son voisin, l’Ukraine. Se lever ensemble contre cet acte d’agression signifie, avant tout, défendre l’ordre juridique international. La Ministre a salué à cet égard le défi « admirablement relevé » par l’Assemblée générale face à un Conseil de sécurité paralysé par le recours au veto, soulignant le rôle central désormais dévolu à cette Assemblée dans un Nouvel Agenda pour la paix. De fait, a-t-elle étayé, « c’est ensemble que nous avons appelé au retrait complet de toutes les troupes russes du territoire ukrainien et défini les paramètres d’une paix juste, et c’est ensemble que nous devons franchir la prochaine étape évidente: garantir la responsabilité pénale des individus pour cet acte d’agression ».
Abordant la problématique des changements climatiques, Mme Hasler a reconnu que nous ne sommes pas sur la bonne voie pour gagner ce combat. Si elle a placé ses espoirs dans la COP28, elle s’en est remise, en dernier ressort, à la loi qui « doit nous guider ». C’est pourquoi le Liechtenstein a soutenu la demande d’un avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui aidera à clarifier les questions juridiques complexes liées aux changements climatiques. S’agissant du Programme de développement durable à l’horizon 2030 qui reste, à ses yeux, l’une des expressions les plus réussies d’un terrain d’entente de la dernière décennie, la Ministre a reconnu que le chemin est encore long à parcourir au regard du nombre croissant de personnes vivant dans l’extrême pauvreté depuis la pandémie de COVID-19. De même, au rythme actuel, il faudra des siècles pour atteindre l’égalité totale entre les sexes. Mme Hasler a évoqué les innombrables femmes qui souffrent de violence et d’oppression dans le monde entier, dénonçant les situations de persécution systématique liée au genre, de l’Afghanistan à l’Iran, en passant par le Bélarus et le Myanmar.
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Sessions antérieures
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