Déclaration
Résumé
M. ÚMARO SISSOCO EMBALÓ, Président de la Guinée-Bissau, a constaté que le contexte international ne favorise pas une pleine mise en œuvre des objectifs de développement durable par son pays, en raison des répercussions de la guerre en Ukraine, notamment dans les secteurs énergétique et agricole. En outre, les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont la Guinée-Bissau assure actuellement la présidence, sont confrontés à des défis sécuritaires considérables, provoqués par le terrorisme, l’extrémisme violent et la criminalité transnationale, a relevé le Chef d’État. Malgré le cadre politique et juridique dont elle dispose, ainsi que ses mécanismes structurels pour prévenir et résoudre les crises politiques et institutionnelles, la CEDEAO a besoin de l’aide internationale pour stopper l’avancée du terrorisme en Afrique de l’Ouest et dans toute la région du Sahel, a-t-il souligné.
Rappelant qu’il venait d’être choisi pour présider l’Alliance des leaders africains contre le paludisme (ALMA), M. Embaló a rappelé que 96% des cas de paludisme dans le monde et 98% des décès dus au paludisme surviennent en Afrique. Il s’est désolée que le continent n’ait pas atteint l’objectif fixé, à savoir réduire de 40% l’incidence et la mortalité dues au paludisme d’ici à 2020. « Par conséquent, plus que jamais, nous devons adopter des mesures pour protéger tout le monde, partout, contre les maladies infectieuses », a-t-il conclu, appelant tous les pays, gouvernements, donateurs et partenaires de développement à contribuer à la reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le paludisme. Après avoir demandé la levée du blocus américain imposé à Cuba, le dirigeant a réaffirmé la disposition de la Guinée-Bissau à participer activement à la consolidation du multilatéralisme et à la promotion du dialogue et de la coopération entre les nations et les peuples.
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