Déclaration
Résumé
Dans un message vidéo préenregistré, M. EMMERSON DAMBUDZO MNANGAGWA, Président de la République du Zimbabwe, a appelé à la fin du « nationalisme vaccinal » et à une distribution plus équitable des vaccins dans le monde. Soulignant que l’éradication de la pauvreté et de la faim sont toujours les priorités absolues de son pays, il a ajouté que les changements climatiques et les conditions météorologiques erratiques qui en résultent, et la croissance démographique, associés aux effets de la pandémie sur les chaînes d’approvisionnement alimentaire, exigent de repenser les systèmes traditionnels de production, de transformation et de distribution de la nourriture.
Nous avons su, a-t-il affirmé, promouvoir une production alimentaire soutenue grâce au programme de redistribution des terres et un soutien accru aux petits exploitants. Cela a conduit à des revenus plus larges et plus durables pour la majorité de la population rurale laquelle contribue désormais à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays. Le Président a espéré que le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires offrira des solutions innovantes pour assurer des progrès dans la réalisation de tous les objectifs de développement durable (ODD) et de l’Accord de Paris sur le climat.
Mon pays, a-t-il poursuivi, a lancé sa Vision 2030, une vision inclusive et transformatrice qui conduit à des emplois plus décents, à la réduction des inégalités et à l’élargissement de l’accès à des services sociaux de qualité. Le Président a rappelé que son pays s’est soumis à son deuxième examen national volontaire cette année au Forum politique de haut niveau, où il a pu démontrer des progrès remarquables dans la couverture sanitaire universelle et les avancées d’un système éducatif tout entier orienté vers une économie axée sur les connaissances.
Le Président s’est aussi vanté des efforts visant à ancrer la démocratie, le constitutionnalisme et la primauté du droit par le biais d’une législation saine et une administration juste et impartiale de la justice. Nous avons approuvé, a-t-il dit pour illustrer ses propres, la visite du Rapporteur spécial des Nations Unies sur l’impact négatif des mesures unilatérales coercitives sur la jouissance des droits humains. Il a remercié la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), l’Union africaine et les autres nations progressistes qui continuent d’appeler à la levée inconditionnelle des sanctions « illégales, injustes et injustifiées » imposées à son pays.
S’attardant sur le fléau du terrorisme en Afrique, il a plaidé pour que les nations africaines soient dotées de moyens efficaces de lutte. Il a conclu, en appelant, entre autres, à la réforme du Conseil de sécurité et à la revitalisation de l’Assemblée générale, sans oublier de fustiger la tendance de certains organes de l’ONU à empiéter sur les prérogatives de cette dernière.